Formation professionnelle au Canada : Une opportunité à saisir

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Dans l’optique de donner une formation qualitative aux ressources humaines, pour répondre les exigences du marché de l’emploi, l’établissement Sanou Sarr vient de lancer un chantier de recrutement d’élèves internationaux au sud du Sahara désireux d’étudier avec la possibilité de travailler au Canada. Face aux responsables du secteur de l’éducation ce jeudi à la Chambre du commerce et d’industrie du Mali, le promoteur du projet, Sanou Sarr a expliqué les critères de sélection.

Ce projet, dont le lancement officiel a eu lieu jeudi 21 mars, concernera 23 programmes pour un maximum de 215 élèves repartis entre 4 pays (Mali, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire).
L’initiative se veut une réponse à une question essentielle. Il s’agit de donner une formation professionnelle de qualité aux enfants au moment où la compétitivité et la culture de l’excellence sont très sollicitées.
D’entrée de jeu, le promoteur du projet dira que “la meilleure chose qu’on lègue à ses enfants reste l’éducation. C’est un acquis qui ne s’altère pas, mais s’améliore au fil du temps.  Les 23 programmes sélectionnés ont un coût plus bas par rapport au service rendu. Et pour être sélectionné, le postulant doit avoir au moins le niveau de la 10e année de lycée avec mention excellent et être âgé au minimum de 16 ans. La durée des études est fixée de 8  à 18 mois, c’est-à-dire une formation accélérée”.
Ce programme, premier du genre, a été confié à l’établissement Sanou Sarr pour ce qui est de l’Afrique au sud du Sahara et une société marocaine pour le Maghreb. Cette opportunité de l’Education internationale de Québec témoigne la forte volonté du Canada à former les élèves maliens dans le cadre de la coopération canado-malienne. Comme exige la déclaration mondiale sur l’Education pour tous (EPT) et aussi des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
L’Education internationale offre des bourses d’études chaque année selon 2 formules : la bourse d’excellence, qui prend la charge de l’élève en dehors du billet d’avion et des frais des dossiers d’accès à la demande de ladite bourse ; la bourse d’exemption des frais de scolarité  qui prend en charge les frais de scolarité de l’élève. Les activités se déroulent au mois de novembre.
Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr. Laya Dolo, “la première richesse d’un pays est constituée par ses ressources humaines de qualité et la qualité est le levier du développement. Cet objectif ne peut être atteint que si nos écoles sont  liées à la vie. Il s’agit de l’apprentissage professionnel. Ce secteur est un maillon essentiel du développement économique, social et culturel et contribue à la consolidation de notre démocratie”.
Nabila Ibrahim Sogoba

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