Les 21 et 22 décembre, une trentaine de magistrats venant de plusieurs régions du pays se sont réunis à Bamako pour discuter et échanger sur le statut de la MINUSMA au Mali (SOFA), la question des détentions par les forces internationales et le traitement des cas de violations des droits l’homme.
Cet atelier, organisé par le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme (MJDH) et la Division des Droits de l’Homme et de la Protection (DDHP) de la MINSUMA, en collaboration avec la section des Affaires juridiques, présentait une rare opportunité pour les magistrats de discuter des questions relatives à la portée et aux limites des prérogatives de la MINUSMA et du Gouvernement sur les faits impliquant les personnels et les installations des Nations Unies, la détention par les forces internationales, et la coopération entre le MJDH et la DDHP en matière d’enquêtes et de suivi des violations des droits de l’homme. Des magistrats de Bamako mais aussi des régions de Koulikoro, Ségou, Kayes, Sikasso, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal ont participé à ces journées d’échanges.
Sur la base des communications des différents intervenants, issus tant de la magistrature, de la MINUSMA que du Comité International de la Croix Rouge, et des débats interactifs qui ont suivi, les magistrats ont émis une série de recommandations précises et pertinentes envers le Ministère et la MINUSMA afin d’optimiser la coopération entre les deux institutions.
Par minusma.unmissions.org