L’atelier de formation à l’intention des responsables des finances décentralisés sur la finance digitale prendra fin aujourd’hui, vendredi 16 mars 2018. Les travaux de cet atelier de trois jours ont été entamés, le mercredi 14 mars passé, à l’hôtel Azalai grand hôtel sous la houlette du Secrétaire générale du Ministère de la Promotion de l’investissement et du secteur privé, Abdoulaye S. Sissoko.
Cet atelier, organisé par le Ministère de la Promotion de l’investissement et du secteur privé en collaboration avec le Fonds International de Développement Agricole, s’inscrit dans l’optique d’outiller les responsables des financiers décentralisés en technologie, dédiée aux services financiers.
Le Secrétaire général, Abdoulaye S. Sissoko a indiqué qu’au Mali, les systèmes financiers décentralisés constituent des instruments innovants pour répondre aux besoins des plus démunis en matière d’accès à des services financiers. A l’entendre, c’est fort de cela qu’il figure en bonne place parmi les orientations du cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable. Selon lui, c’est dès lors que la micro finance s’inscrit dans une démarche envisageant un monde où les ménages à faible revenu disposeraient d’un accès permanent à des services financiers abordables et de qualité pour financer des activités génératrices de revenus, accumuler des actifs, stabiliser leurs dépenses de consommation et se prémunir contre toutes formes de risques. « C’est un outil privilégié pouvant permettre à l’Etat d’atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté et de création d’emplois notamment en milieu rural », a-t-il déclaré.
Le SG Sissoko a ainsi évoqué les contraintes qui freinent l’épanouissement de cet secteur notamment la gouvernance, le système d’information et de gestion, la capacité du secteur à fournir des services adaptés à la clientèle, le cout des crédits et la maitrise des charges entre autre. D’où son souci que la nécessité de la mise en place des solutions idoines aux problèmes se posent. « C’est pourquoi l’adoption des outils digitaux permettra aux systèmes financiers décentralisés de développer davantage leur clientèle, à travers l’élargissement géographique de leurs activités et en atteignant, de nouveaux segments de clients à faible revenu en leur proposant des services plus abordables, répondre positivement à une demande croissante de leurs clients qui pourront utiliser leurs services après les heures de travail et le week-end ce qui permettra de réduire le temps et le coût de voyage pour rencontrer un agent de crédit, diminuer le prix des services offerts pour ne citer que ceux-ci », a-t-il estimé. Avant d’inviter les participants à l’assiduité pour mieux comprendre cet outil.
F. COULIBALY
Source : Le Fondement