La Société nationale des tabacs et allumettes du Mali (Sanatam), et le Conseil des investisseurs européens au Mali (Ciem) ont procédé à la signature du premier projet « Fast-Track » financé par le Royaume du Danemark à travers le fonds pour la formation professionnelle du secteur privé, pour la formation d’une quarantaine de ses agents. Le coût total de cette formation se chiffre à 29 721 800 FCFA. C’était vendredi 29 octobre 2012, en présence de l’Ambassadeur du Royaume du Danemark au Mali.
L’objectif professionnel du projet « Fast-Track » est de former des agents de production, capables de faire fonctionner les équipements, d’assurer leur maintenance et d’optimiser l’offre et les coûts de production en respectant les standards de qualité. Toutefois, la présente convention permettra la formation d’une quarantaine d’agents de production sur une durée de 8 mois, et se fera en partenariat avec Istam (Institut supérieur de technique appliquée et de management), un centre de formation avec laquelle la Sonatam travaille depuis plusieurs années.
Par ailleurs, pour Youssouf Traoré, Directeur général de la Sonatam, le but du projet « Fast-Track » est de renforcer les capacités des employés des entreprises privées pour une croissance économique inclusive par la génération de revenus et la promotion de l’emploi stimulé par le secteur privé. « Ce projet soutient l’approche ‘’chaine de valeurs ‘’et cible des secteurs par leur haut potentiel en croissance, notamment dans les secteurs industriels, agricoles et des services », a-t- il déclaré.
Quant au président du Ciem, Serge Lepoulter, il dira que depuis plusieurs années au Mali, le secteur privé n’a cessé de soulever une des problématiques majeures qui est un déséquilibre notoire entre la demande et l’offre de ressources humaines formées et spécialisées. Toute chose qui, selon lui, a obligé les entreprises locales d’orienter leurs recrutements vers les pays de la sous-région.
A noter que « Fast-Track » est le projet pilote de formation professionnelle lié aux besoins du secteur privé financé à hauteur de 2,64 milliards de FCFA sur une durée de 28 mois. Il comprend un fonds « compétitif » pour l’amélioration et la diversification de l’offre de formation en relation avec les besoins des entreprises du secteur privé, mais aussi l’appui au développement des entreprises du secteur formel à travers la formation et l’offre de formation aux jeunes, femmes diplômés et vulnérables en vue de faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
Adama TRAORÉ