La Fondation Konrad Adenauer Stiftung (FKAS) à travers son projet “Un monde sans faim” a ouvert hier à l’hôtel Laïco El Farouk un atelier de formation de trois jours. Les bénéficiaires sont les partis politiques de la majorité, de l’opposition et du centre. Ils seront informés sur le contenu de documents référentiels de gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon la coordonnatrice du projet, Mme Dembélé Awa Sow Cissé, la gestion de la sécurité alimentaire a été tout le temps loin des réalités quotidiennes des populations qui vivent la faim par les structures politiques au niveau national et même sous-régionales. Les organisations non gouvernementales (ONG) et les organisations professionnelles paysannes n’ont que peu de poids pour influencer les décisions politiques alimentaires.
“Selon les estimations, une personne sur huit dans le monde souffre de faim chronique. De ce fait, la mise en place d’une sécurité alimentaire à l’échelle mondiale constitue l’un des défis de la coopération de développement et le restera encore tant que la faim n’est pas éradiquée dans le monde. C’est pourquoi, dans le cadre de la lutte contre la faim, il est essentiel d’identifier au plus tôt les causes et les relations entre les différents facteurs favorisant les pénuries alimentaires pour les combattre”, a ajouté Mme Dembélé.
Les résultats attendus sont : inciter les partis politiques à intégrer la garantie de la sécurité alimentaire comme un enjeu électoral pour qu’ils puissent définir urgemment des politiques de sécurité alimentaire dans leur programme ; garantir le respect des engagements par des mécanismes de contrôle et de responsabilisation des partis politiques, etc.
Cette formation intervient après une initiation des journalistes à la notion de sécurité alimentaire et nutritionnelle par la FKAS, en début de week-end dernier.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire
