Fin des travaux des États généraux de la formation professionnelle et de l’insertion au Mali Une vingtaine de recommandation pour refonder le secteur pour plus de qualité, d’efficience et de responsabilisation des acteurs.

0

C’est sur une bonne note d’espoir qui a mis fin aux travaux des États généraux de la formation professionnelle et de l’insertion au Mali, le vendredi 30 juillet 2021 au Centre de Formation Professionnelle de Sénou à Bamako. Les travaux ont été soldés par des recommandations pertinentes qui pourront réduire le taux de chômage des jeunes en améliorant l’employabilité par une offre de qualité, ceci à travers un partenariat fécond avec les collectivités territoriales.

 -maliweb.net- Ces assises sur les états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion a regroupé durant deux jours les acteurs du secteur de la formation professionnelle, les représentants de l’État et des collectivités territoriales.

En ce qu’il faut savoir, la formation professionnelle constitue un levier important pour le développement socio-économique de notre pays et le doter d’outils de gestion efficiente efficace permettant de favoriser son développement, valoriser les sortants des différents dispositifs de formation et garantir leur insertion sur le marché du travail.

Le Mali a repris le chemin du développement en situant les états généraux dans le cadre de la volonté manifeste du gouvernement de hisser la formation professionnelle au cœur de la refondation.

Le Ministre de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation professionnelle M Bakary Doumbia à la clôture a tenu à vivement à remercier tous les participants aux débats intenses qu’ils ont menés durant les deux jours. Et aussi la présence des gouverneurs de régions, les Présidents des conseils régionaux, les représentants du secteur privé et de la société civile, les partenaires techniques et financiers pour leur présence qui témoigne de l’intérêt que tous et chacun accorde à la formation professionnelle et l’emploi.

Les deux jours des travaux des états généraux ont permis aux participants de formuler une vingtaine de recommandations pour refonder le secteur pour plus de qualité, d’efficience et de responsabilisation des acteurs.

Quelques recommandations retenues : Promouvoir la digitalisation de la formation professionnelle, comme alternative à l’amélioration de la qualité, à la facilitation de l’accès et à la réduction des charges ; Rendre dynamique et fonctionnelle les mécanismes de planification, de mise en œuvre et de suivi évaluation de la formation professionnelle (Leadership du Ministère en charge de la formation professionnelle et de l’insertion) ; Développer un mécanisme de financement et de captation de fonds endogène qui s’appuie sur les réalités socioculturelles et économiques (commerçants, ‘’diaspora’’ …) ; Recadrer les missions des organismes personnalisés et les services centraux pour une meilleure efficience ; Rétablir les taxes TFP et TEJ tout en redéfinissant les règles de la gouvernance au niveau des organismes personnalisés ; Mettre en place un mécanisme permettant de répertorier l’ensemble des ressources des PTF destinées au financement de la FP dans le Budget national ; Accompagner les Collectivités dans la mobilisation pérennes pour la Formation et l’insertion professionnelles des jeunes ; Assurer une bonne prise en charge du plan de renforcement de l’étude diagnostique ; Le regroupement de la formation professionnelle et de l’enseignement professionnel ; La relecture des textes relatifs aux décisions de création, d’ouverture et d’évaluation des centres de formation ; La relecture du décret N°2017 – 0428 P/RM relative aux missions transférées aux collectivités territoriales ; La mise en place d’un cadre règlementaire relatif au PPP dans la formation professionnelle ; Valoriser l’apprentissage traditionnel ; Transférer les anciens CAR aux Collectivités ; Renforcer les CRGP ; Créer et renforcer des cellules de suivi de l’insertion dans les régions ; Faciliter l’accès à la FP en apprentissage traditionnel rénové ; Mettre en place des dispositifs pour permettre l’accès à des formations même très lointaines géographiquement.

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

Commentaires via Facebook :