Créé par loi No 97-023 du 14 Avril 1997, le FAFPA a pour mission essentielle de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de formation professionnelle qualifiante, continue et par apprentissage. Pendant 16 ans, ce service est resté méconnu des maliens à plus forte raison des entreprises, des groupements professionnels, des institutions consulaires, des opérateurs économiques, des organisations représentatives du secteur non structuré et des ONG. Et pour relever le défi, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita en a fait son cheval de bataille le choix des hommes à la place qu’il faut pour donner une nouvelle visibilité des services et institutions au service des maliens comme c’est le cas du FAFPA. Et en novembre 2013, un nouveau directeur général du nom de Mohamed Albachar Maiga fut nommé pour insuffler un souffle nouveau.
Des innovations et des reformes au cœur des actions de 2015
En moins de deux années, le directeur général, avec l’accompagnement sans faille des administrateurs du ministère de l’Emploi de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, fait déjà des jaloux au vu des performances actuelles et de ses réalisations pour l’avenir grâce aux innovations et aux reformes en cours. Aussitôt nommé, le directeur suggère et obtient de sa tutelle les moyens pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs du service. En presque deux ans, le personnel est passé de 44 à environ 100 personnes plus que jamais motivées. Face au climat de méfiance entre les groupements professionnels, les entreprises et le FAFPA depuis plusieurs années du fait que les nombreuses sollicitations n’ont jamais pu aboutir et pire allant jusqu’à un refus de solliciter des actions d formation, le directeur général a décidé d’apporter des reformes et des innovations en vue de restaurer la confiance. C’est ainsi que pour la première fois dans les annales de ce service, des rencontres annuelles ont été initiées entre le FAFPA et le Conseil national du Patronat du Mali. Et la première a eu lieu le 8 juillet 2015 au siège du Patronat en présence des entreprises et groupements professionnels. Du coup le président du CNPM, Mamadou Sidibé n’a pas manqué de féliciter chaleureusement le directeur général pour cette belle initiative. Au cours de cette rencontre les responsables et représentants des entreprises et groupements professionnels ont tenu à remercier le directeur pour cette initiative qui est une première depuis la création de ce maillon essentiel pour le développement du pays. Cette rencontre a permis aux participants de comprendre le dispositif opérationnel mais ont aussi fait des propositions afin de rendre ce dispositif plus souple, plus rapide et nécessairement plus efficace. Ces innovations et reformes portent sur la tenue d’ateliers plus techniques entre les cadres de la direction générale et les structures professionnelles opérationnelles représentatives du secteur économique, formel et non formel, en vue de la planification de plans et projets collectifs porteurs de croissance et de compétitivité ; la formation des cadres locaux dans la consolidation des projets porteurs et l’utilisation des outils techniques utilisés sur le terrain afin de maitriser leur applicabilité. Il s’agit entre autres des modules de formation sur le montage des projets, le système multi-acteurs, les fiches techniques en usage (plan de formation des entreprises, fiche de projet de formation au niveau des divisions techniques, le suivi-évaluation etc…). Pour réussir cette mission, la stratégie globale d’intervention sera étalée sur deux axes majeurs à savoir la prospection et le suivi évaluation.
Une ascension fulgurante qui suscite déjà des convoitises
Si le FAFPA suscite aujourd’hui autant de convoitises un peu partout c’est parce que c’est parce que des hommes et des femmes se sont attelés ces deux dernières années pour que ce service est complètement sorti de l’ornière. Et les groupements professionnels de presse ont été. En effet plus de 50 journalistes ont été formés à l’école du FAFPA sur le montage et autres techniques sans oublier les femmes de presse regroupées au sein de l’APAC ont-elles bénéficié de formations. Dans le domaine du partenariat, le FAFPA travaille avec l’Office de la formation professionnelle et de la Promotion du travail du Maroc et le Centre national des formateurs(CENAFIF) de Tunisie pour la formation des jeunes. Cette collaboration a été obtenue grâce au directeur général actuel. C’est dans cet ordre d’idée qu’un partenariat sera signé prochainement entre le FAFPA, la Maison de la Presse et les Artisans du Mali. Une façon de mieux faire connaitre les produits de ces artisans sur le plan national et international. Des chantiers d’innovations qui sont entre autres l’actualisation des critères de qualité de l’offre de formation à savoir une nouvelle habilitation des organismes de formation avec son extension formelle aux autres organisations publics de formation professionnelle. Aujourd’hui les témoignages recueillis depuis la tenue de la rencontre du 8 juillet 2015 des responsables des entreprises et groupements professionnels démontrent que l’heure est au retour de la confiance entre eux et le FAFPA. Si le mérite revient en premier lieu au directeur général, force est de reconnaitre c’est grâce à la confiance des administrateurs du ministère de la formation professionnelle qui ont cru au projet et à la vision du directeur général. Quant aux perspectives du FAFPA, la promotion d’une culture systématique de montage, d’analyse et d’évaluation, d’Audit organisationnel, de relecture du Manuel d’opérations du FAFPA sont en cours. Qui dit mieux !
Moussa Bamba
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qui vivra va vera
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