Ils ont permis de faire l’état des lieux de la formation professionnelle en vue d’améliorer la cohérence et l’efficience dans un contexte du renouveau de la gouvernance dans l’action publique
Sur recommandation du ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, une étude vient d’être réalisée. Elle porte sur le « diagnostic organisationnel du sous-secteur de la formation professionnelle et de l’emploi et le plan de renforcement de capacités du ministère et les Collectivités territoriales ». Cette étude a fait l’objet de partage et de validation par la tenue des états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion. C’était la semaine dernière au Centre de formation professionnelle (CFP) de Sénou, sis en commune VI du district de Bamako.
Ces assises nationales dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Dr Choguel Kokolla Maiga, se sont étalées sur deux jours. Elles ont enregistré la participation des représentants des services techniques rattachés audit ministère, ceux des Collectivités territoriales et du Conseil national des jeunes (CNJ). Ces états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion ont aussi bénéficié de l’implication des Partenaires techniques et financiers (PTF).
Après les mots de bienvenue du maire de la commune VI, le chef de file du sous-groupe “Emploi et formation professionnelle”, François Tirot dira que la tenue les états généraux de la formation professionnelle est un moment important d’échanges, d’analyse des progrès (des échecs/ difficultés) et d’insertion. Car ils constituent un cadre unique, afin de mettre en place une base consensuelle des actions nécessaires au changement. « C’est donc l’occasion de repenser le secteur, de poser les jalons pour le réformer » a-t-il ajouté.
Pour le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bakary Doumbia, ces états généraux ont permis entre autres : d’évaluer les textes règlementaires et législatifs qui régissent le secteur ; d’évaluer le mécanisme de financement de la formation professionnelle et l’opérationnalisation des centres existants ; de développer des mesures rigoureuses garantissant la qualité dans la procédure d’obtention des agréments ; d’évaluer la maîtrise d’ouvrage de la formation professionnelle par les collectivités territoriales etc.
Le chef du gouvernement quant à lui, a rappelé que la formation professionnelle constitue un levier important pour le développement socio-économique de notre pays. C’est pourquoi, selon Dr Choguel Kokalla Maïga, il est nécessaire de le doter d’outils de gestion efficients et efficaces permettant de favoriser son développement, valoriser les sortants des différents dispositifs de formation et garantir leur insertion sur le marché du travail.
Choguel Kokalla Maiga a fait part de la volonté du Gouvernement de « hisser le message de la formation professionnelle au cœur de nos actions de développement, afin de donner l’espoir à cette jeunesse anxieuse de son devenir ».
Diakalia M Dembélé