« Intégrer un travail décent dans les programmes d’investissements prioritaires du G5 Sahel ». Tel est le sujet qui était au centre d’un atelier, hier jeudi, qui a réuni les représentants des départements ministériels, et les mandants tripartites du bureau international du travail et les PTF.
Les missions du G5Sahel, l’intégration du travail décent dans les programmes d’investissements prioritaires de l’organisation ont marqué cet atelier. Pour le coordinateur national du projet-G5 Sahel, Oumarou Awal, l’organisation n’est qu’une force d’intervention militaire, il y est un volet développement. « Le G5 Sahel veut allier le développement à la sécurité soutenu par la démocratie et la bonne gouvernance », a expliqué le coordinateur, ajoutant qu’il est axé sur la défense et la sécurité, la gouvernance, le développement des infrastructures, la résilience et le développement humain.
C’est dans ce cadre que l’organisation internationale du travail (OIT) contribue à l’intégration du travail décent dans les programmes d’investissements prioritaires. Ce projet, mis en œuvre durant un an au Mali, le Niger et la Mauritanie se veut intégrateur, structurant, mature comportant des enjeux sécuritaire et qui a un impact sur les populations des zones frontalières.
Financé à hauteur d’un million de dollars, ce projet fera la promotion de l’emploi décent, en mettant l’accent sur les principes et droits fondamentaux au travail, emplois productifs, protection sociale et promotion du dialogue social.
Ce projet de l’OIT est basé sur la planification participative, prend en compte les besoins des bénéficiaires en s’inspirant de l’approche JPR (travail pour la paix et la Résilience). Selon les TDR de l’atelier, il permettra de développer les compétences des structures d’appui local dans le domaine des travaux verts et infrastructures hydrauliques, de renforcer le secrétariat et les partenaires sociaux du G5 sahel pour accompagner la mise en œuvre des programmes d’investissements prioritaires. Il s’agit également de renforcer les capacités des communautés et des institutions pour construire des infrastructures par les approches à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) et les connaissances des mandants et les PTF sur la thématique « Emploi pour la Paix et la Résilience ».
Les échanges avec le conseiller technique principale, Ahmadou Guisset et coordinatrice du projet RBSA, Aissata Diodo Dia, avec les points focaux des départements ministériels et les mandants tripartites du BIT ont permis de recenser leurs attentes et d’identifier les pistes de partenariat.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net