Enseignement technique et professionnel : Formation aux nouveaux programmes de la 10è commune

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Un atelier de formation des enseignants des lycées techniques à l’utilisation des nouveaux programmes de la 10è commune s’est achevé samedi au Lycée technique de Bamako.

La 10è commune signifie que les élèves qui fréquentent les lycées techniques suivent les mêmes types et matières d’enseignement en terme de durée et de coefficient. Quant aux nouveaux programmes, ils comprennent 3 documents : le programme d’études, les guides pédagogique et d’évaluation. Ces programmes couvrent 4 domaines : mathématiques sciences et technologies ; langues et communication ; développement de la personne et orientation professionnelle. Ces nouveaux programmes sont ensuite définis par compétences et découpés en modules. Leur durée totale est de 960 heures. Durant l’atelier, la formation, assurée par 36 formateurs, était axée sur l’utilisation des nouveaux programmes et s’adressait à 219 professeurs venus des lycées techniques de Sévaré, Ségou, Sikasso et de Bamako. La session a été organisée par le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation avec l’aide du Grand Duché du Luxembourg. Dans la reforme entreprise du dispositif de la formation technique et professionnelle, le ministère de l’Education, par l’entremise du Programme décennal de développement de l’Education (PRODEC), a recentré la formation sur les besoins du marché de l’emploi afin de rattraper le décalage important entre les attentes des employeurs et la capacité du système de formation à y répondre, a expliqué Abdoulaye Salim Cissé, inspecteur en chef de l’enseignement secondaire. Cette formation, a-t-il rappelé, doit permettre aux enseignants de s’approprier l’orientation nouvelle du système de l’enseignement technique professionnel (ETP) pour s’intégrer dans un marché dessiné aussi bien par le marché que par l’évolution technologique. L’atelier a finalement recommandé l’application progressive des programmes en 10è, en 11è et en terminales, la mise à niveau des équipements et matériels didactiques, la formation des formateurs aux technologies de l’information de la communication (TIC) et le respect des volumes horaires.

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