Le ministère des Equipements et de Transports a organisé hier, lundi, un atelier de validation du rapport de l’étude relative à la politique nationale des transports et infrastructures de transports.
L’atelier de validation du rapport de l’étude relative à la politique nationale des transports et infrastructures de transports, tenu hier a enregistré la présence de plusieurs acteurs du domaine de transport et des partenaires techniques, l’Union européenne. L’adoption de ce rapport qui a commencé depuis 2011 va doter notre pays d’une politique nationale des transports et infrastructures de transports.
Le ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumaré, a rappelé que notre pays étant un pays enclavé mais aussi très étendu avec une population dispersée mérite de nos jours un système de transport efficace et indispensable à l’essor des activités économiques et sociales de cette population, ainsi qu’au renforcement de la cohésion nationale. Il a souligné que le projet va combler toutes les ententes et salué le financement de cette étude par l’Union européenne dans le cadre du 10e Fonds européen de développement (FED), conduite par le bureau Louis Berger. Le ministre a souligné que la nouvelle politique va entre autres assurer le développement des transports, créer un environnement juridique et institutionnel, développer la formation et la qualification des ressources humaines du secteur des transports et enfin développer l’utilisation des nouvelles technologiques.
Elle poursuivra également le désenclavement intérieur et extérieur du pays qui vise à fournir à tous les agents économiques et aux populations les accès dont ils ont besoin pour leurs activités et sociales et d’assurer l’augmentation des revenus des populations rurales en améliorant leurs accessibilités aux marchés et aux services socio-économiques de base. Il a souligné le souhait du gouvernement à moderniser la ligne de chemin de fer vers Dakar et la relance des transports fluviaux sur le fleuve Niger, et avec l’appui de l’OMVS, sur le fleuve Sénégal. Et d’ajouter que cela permettra de profiter des faibles coûts de transports ferroviaire et fluvial, mais aussi et surtout de préserver d’un autre côté les routes bitumées, le rééquilibrage dans l’emploi des différents modes de transports avec un effet bénéfique certain sur la protection de l’environnement.
« Les propositions actuelles, a dit le ministre, mettent aussi l’accent sur l’exploitation et l’entretien des infrastructures, le renforcement de la capacité institutionnelle et humaine de l’administration. Dans ce cadre, il a promis que son département appuiera les efforts du secteur privé en matière d’investissements en matériels de transports modernes et efficaces ainsi que la formation et la qualification du personnel à tous les niveaux de cette chaîne. Il entend encourager également le développement des petites et moyennes entreprises, ainsi que les investissements privés pour moderniser l’exploitation des différents modes et systèmes de transports dans le but de les rendre plus efficaces et plus économiques dans le cadre de partenariat public-privé.
Quant au représentant de l’Union européenne, Merel Cedric, il a appelé à mettre l’accent sur l’entretien des routes existant et le désenclavement intérieur et extérieur de notre pays. Et a conclu que l’adoption de la nouvelle politique va contribuer à réduire les coûts élevés et les retards de transit des marchandises.
Ousmane Daou
Faisons un canal de l’ocean atlantique jusqu’a kayes. C’est faisable et ca sera un grand oufff ( le canal de suez et du panama). C’est possible dans 10 a 20 ans.
TRES BONNE IDEE ENFIN AU MALI DES HOMMES ET DE FEMMES QU´IL FAUT A LA PLACE QUI FAUT!!!
BONNE CHANCE ET DU COURAGE LA PREMIERE DES CHOSES C´EST DE SUPPRIMER TOUS CES SOTRAMAS!!!
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