Avocats Sans Frontières Mali (ASF-Mali) a initié un atelier de renforcement de capacité à l’intention des avocats et des collaborateurs d’avocats. Le lancement de la formation a eu lieu, ce mardi 18 janvier à l’Institut national de formation judiciaire. Sous la présidence de Me Amadou Tièoulé Diarra, doyen de la salle.
« Les règles d’éthique et de déontologie en matière de défense des personnes vulnérables ». C’est le thème de la formation de deux jours financée par Mali Justice Project de l’USAID. Par vulnérabilité, a expliqué le formateur Me Lury Nkouessou, il faut entendre le manque de ressources financières. Selon Me Nkouessou, une personne en détention est aussi vulnérable, tout comme une femme victime de violence conjugale. « Elle pourrait avoir tous les moyens mais aurait du mal à faire face au système judiciaire », a indiqué le formateur.
« Être avocat, c’est avoir des connaissances et des compétences », a affirmé dans ses mots de bienvenue Me Seydou Doumbia, président d’Avocats Sans Frontières Mali. Cependant, a expliqué Me Doumbia, la matière première à enseigner à un avocat, ce sont les règles d’éthique et de déontologie. La présence de collaborateurs d’avocats s’explique, selon le président de l’ASF-Mali, par le fait qu’ils sont la cheville ouvrière d’un cabinet. « Si vous commettez une faute, c’est l’avocat qui en répond », a assuré Me Doumbia aux collaborateurs.
Durant les deux jours de formation, plusieurs modules seront développés. Il s’agit entre autres de : « Statut, rôle, organisation de la profession, pouvoirs et protection d’avocat, notion de vulnérabilité… » ; « les principes directeurs qui gouvernent l’exercice de la profession d’avocat », « les incompatibilités », « sanctions de la violation des règles éthiques et déontologiques- faits et procédures ».
Mamadou TOGOLA/maliweb.net