Connaissance des institutions : Place à la formation des jeunes

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Une quarantaine de militants du Conseil national de la jeunesse du Mali renforcent leurs capacités depuis ce jeudi, à la Maison des jeunes, sur la connaissance et une meilleure compréhension des institutions.

 

On se rappelle de ce samedi 8 octobre 2011 au Carrefour des jeunes de Bamako, où, devant  le ministre chargé des Relations avec les institutions, les militants des 6 associations  et fédération de jeunes ont exprimé la nécessité et leur engagement à soutenir et à renforcer les institutions de notre pays. Ces associations avaient pour noms : le CRJ (Cercle de Réflexion des jeunes), l’Association des pionniers du Mali, le Réseau national de la jeunesse du Mali (RENAJEM), Tribune Jeunes pour le droit au Mali (TRIJEUD-Mali),la Coalitiondes jeunes pour le Mali (COJEM), et enfin leur organe représentatif, Conseil national de la jeunesse du Mali, CNJ-Mali.

Aujourd’hui, grâce au plan d’actions adopté en janvier dernier au Grand Hôtel, les jeunes jouent leur rôle dans l’atteinte des objectifs de la connaissance et une meilleure compréhension des institutions. La dernière initiative en date est celle qui consacre l’atelier de formation des militants du CNJ-Mali (Conseil national de la jeunesse).

Organisée par ledit Conseil et partenariat avec le ministère des relations avec les institutions, cette session de formation durera trois jours. Et les débats porteront sur des notions comme la démocratie, les élections, la décentralisation, le sens de l’Etat, etc. Aussi, il s’agira de favoriser, à travers les discussions, une meilleure connaissance du rôle et de la place des autorités traditionnelles, des institutions dela Républiqueet dela Constitutionde notre pays pour le renforcement de la démocratie.

Ce qui fera dire au ministre Abdoulaye Sall, que les jeunes ont un rôle de premier rang dans l’opérationnalisation du partenariat avec ledit ministère sur le chemin de la connaissance et d’une meilleure compréhension des institutions en vue de leur participation, leur responsabilisation et leur autonomisation dans la vie publique et la prise de décisions. Autant de préalables, explique le ministre, nécessaires et indispensables en cette année en vue des élections à travers la révision dela Constitutiondu 25 février 1992, l’élection du Président dela République.

Aux termes de leurs travaux, il est attendu que les représentants des différents mouvements de jeunes s’engagent pour le renforcement de la culture démocratique dans notre pays. Le but de cet engagement, explique le président  du CNJ, Abdoulaye Touré, est de lever les obstacles liés au non respect du bien public, de l’esprit patriotique, l’insuffisance de formation politique et citoyenne des jeunes.

I. F. Sissoko

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