Sous la coprésidence du ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, M. Amadou Koita et de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Afrique, s’est tenue, le vendredi 2 décembre 2016, la clôture de l’édition 2016 du « Camp ADA de Leadership Jeune féminin». Les travaux se sont déroulés, à l’Hôtel Radisson Blu, en présence de Mme Linda Thomas Greenfield, Sous-secrétaire d’Etat chargée des affaires africaines, de Mme Keita Fatoumata Sangho, présidente de l’association pour le développement de l’Afrique, des Jeunes filles bénéficiaires de formations avec à leur tête, Mlle, Sididi Alkahidatte, porte-parole.
Ledit Camp a réuni à Siby du 25 au 31 mars et 60 jeunes filles venant des 10 régions du Mali et du district de Bamako ont été formées sur les modules ayant trait entre autres au Leadership féminin, à la Citoyenneté active, à l’Entreprenariat, à la Mobilisation communautaire, à la Gestion et Planification de projets, à la prise de parole en public etc. Cette deuxième édition a été placée sous le thème : «Place des jeunes filles dans le processus de réconciliation et de paix», avec comme slogan «Anka ta (Bambara), Allons y (Français) Let’s go (Anglais)». A noter qu’à l’issu du camp, les jeunes filles ont eu à effectuer des stages de formation communautaire auprès des structures partenaires comme le Réseau AWEP Mali (Réseau mondial de Femmes entrepreneurs), Faso Kaba, CNJ-Mali, la Jeune chambre internationale, Open Mali, APDF, COJEM, Parlement des Enfants etc. Pour la porte parole des bénéficiaires, Sididi Alkahidatte, les PME secteur agro-industriel ont reçu les participantes en stage. Et le stage de certaines d’entre elles porte sur des projets personnels tels que la création d’associations communautaires, l’intégration à un incubateur d’entreprise.
L’association pour le développement de l’Afrique, explique la présidente Fatoumata Sangho, est une association à but non lucratif dont l’histoire a d’abord débuté en France au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, à Paris la Défense où se situe le siège français de l’association. Elle fut créée en 2006 par des jeunes africains et français. Pour elle, l’association s’inscrit ses actions dans le cadre du renforcement du Leadership des jeunes et se fixe les buts de développement durable du Mali notamment : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans les domaines prioritaires de développement (autonomisation de la jeunesse, éducation, santé, emploi, nutrition et protection de l’environnement) ; Soutenir et mettre en œuvre tous types de projets de développement jugés pertinents pour la jeunesse africaine ; mettre l’accent sur des projets d’action de la jeunesse ayant une base durable et Soutenir les actions de développement de leurs partenaires et autres organisations communautaires. Elle a montré que c’est grâce à l’implication des mentors et coach (Formateurs) que les jeunes filles ont été orientées et accompagnées durant les stages. La présidente a terminé ses propos par adresser ses sincères remerciements à tous les partenaires qui ont contribué à la réussite du projet.
Mme Linda Thomas Greenfield, sous-secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, chargée des affaires africaines, affirme que Fatoumata Sangho est un exemple à suivre car, c’est une femme battante. Avant de réitérer son accompagnement indéfectible. Le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, M. Amadou Koita a magnifié la femme en disant qu’en éduquant un homme, on éduque une personne, mais en éduquant une femme, on éduque une nation. La femme occupe une place prépondérante dans la société. Le ministre a fini par partager des pensées instructives aux jeunes filles bénéficiaires.
Drissa KEITA