Les travaux de l’atelier de relecture du cadre institutionnel et juridique du Centre d’études stratégique (CES) ont pris fin, le jeudi 7 novembre dernier, au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. La cérémonie de clôture a enregistré la présence du général Mahamane Touré, directeur du Centre d’Etudes stratégiques, Badié HIMA, directeur résident du NDI et Abdoulaye Tounkara, représentant du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
L’Atelier de relecture du cadre juridique et institutionnel du Centre d’Etudes stratégiques, organisé avec l’appui technique et financier du NDI, s’est tenu les 06 et 07 novembre 2019, dans la salle des Conférences du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Y ont pris part les représentants des services centraux du Macei, du SGG, du CDI, des départements techniques concernés, des commissions de l’Assemblée nationale (Lois, Défense et sécurité et des Affaires étrangères), des organisations de la société civile, ainsi que les représentants des Centres d’Etudes stratégiques et assimilés du Burkina et du Niger.
Les participants ont examiné les différents Projets de texte, notamment le rapport de présentation, le projet d’Ordonnance portant création du Cesp et le Projet de Décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Cesp.
Ainsi, la rencontre de deux jours a permis aux participants de proposer un projet de décret portant organisation et modalités de fonctionnement du CES. Ils ont, également proposé un projet de loi pour le Centre afin de prendre en compte les innovations dont il pourrait bénéficier.
Le directeur général du CES, le général Mahamane Touré, a déclaré que ce projet de loi porte sur l’érection du CES en un Centre d’études stratégiques et de prospective (Cesp) en tant qu’établissement public à caractère scientifique et technologique. « Cette décision permettra au Centre de se doter d’un conseil d’orientation et d’un conseil scientifique qui va permettre de donner un contenu et un contenant à toutes les analyses et recherches qui vont être entreprises au profit du gouvernement », souligne le général Touré.
Quant au projet de décret portant organisation et modalités de fonctionnement de son structure, le général Touré a précisé qu’il sera mis dans le circuit afin d’être adopté le plus rapidement possible et donner au Centre le moyen de pouvoir mener à bien les missions qui lui sont assignées. Avant de rendre hommage à tous les participants de l’atelier, notamment le Centre d’études stratégiques et de sécurité du Niger (Cness), le Groupe de recherche sur la sécurité humaine du Burkina Faso et le Democratic national institute (DNI) : «Grâce à la collaboration de toutes ces structures, cet exercice va nous permettre de pouvoir créer un centre de partenariat. Le dernier acte qui a été posé est l’adoption d’un cadre de partenariat avec les organisations de la société civile. Parce qu’en réalité toutes les actions que nous menons sont au profit du citoyen malien».
Le directeur adjoint du Cness du Niger a salué l’inclusivité de la rencontre, avant d’ajouter qu’elle doit être encouragée dans l’exécution des missions du CES. Garba Abdoul Aziz a assuré le Mali de la disponibilité de son centre à réaliser des projets.
« Il faut être très cartésien pour soumettre à la lecture des autres, surtout un texte de cette nature à la discussion contradictoire. C’est du courage intellectuel qui amène à faire cet exercice… », a déclaré le directeur résident de NDI, Badié Hima.
Pour sa part, le représentant du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Tounkara s’est dit satisfait de la qualité des conclusions de l’atelier : « Au terme de ces débats très fructueux et des contributions de qualités ont été apporté par tous. Je ne peux qu’encore dire notre satisfaction quant à l’atteinte de nos objectifs… ».
Mohamed Sylla