Le ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle, Dr Diallo Déïdia Mahamane Kattra, en compagnie de son collègue de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, Bocar Moussa Diarra, a visité le samedi 30 mars dernier le Centre de formation professionnelle de Badougou Djoliba.
Les deux ministres étaient venus booster l’établissement, dont les activités avaient connu un arrêt suite à la crise que notre pays a connu l’année dernière. Aujourd’hui, sur 100 apprenants, ils sont seulement 25 jeunes à poursuivre leurs études. Les autres élèves sont partis en direction des sites d’orpaillage, en quête de gains rapides.
L’un des objectifs de ce centre est de former les jeunes ruraux dans des métiers porteurs pour faciliter leur insertion sociale et éviter qu’ils prennent le chemin de l’exode. Ces jeunes étudient dans des filières comme la mécanique auto, la menuiserie métallique, le maraîchage ou la maçonnerie. A la fin de la visite, Mme le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle s’est engagée à suivre les apprenants jusqu’à la fin de leurs études et à créer les conditions pour faciliter l’ouverture d’autres filières, avec l’appui du ministère de l’Education.
Auparavant, au cours d’échanges avec les populations de la Commune rurale de Badougou Djoliba, les deux membres du gouvernement avaient pu recenser certains problèmes. Il s’agit, entre autres, du manque d’eau et du départ des bras valides pour les sites d’orpaillage. Les ministres ont pris l’engagement de mettre à la disposition du centre un forage et de faciliter l’insertion sociale des élèves. Dr Diallo a indiqué également que le centre avait été repéré depuis 1960 pour en faire un pôle d’excellence.
Car, selon elle, déjà à cette époque, il y avait des activités de formation qui se faisaient dans le Mandé. Elle s’est déclarée attachée à cet établissement, qui représente beaucoup pour son département, en ce sens qu’il constitue une aubaine pour résorber le chômage dans la localité et pour promouvoir son développement.
De son côté, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales a déclaré que sa présence s’inscrivait dans le cadre de la solidarité gouvernementale et manifestait son soutien à la politique de l’emploi du gouvernement. Pour lui, ce centre est une préoccupation que les deux départements partagent, car la formation professionnelle telle qu’elle s’y pratique est destinée aux néo alphabètes que son département forme dans les Centre d’éducation, ce qui est l’une de ses missions clés.
C’est pourquoi il ajoutera que ces formations participent au renforcement de l’emploi rural. Bocar Moussa a aussi invité les responsables du centre à s’impliquer et à nouer les relations nécessaires pour le confort des élèves, avant de s’engager à s’impliquer pour que le mécanisme soit bien compris.
Youssouf Diallo