Capitalisation et consolidation dans le cadre du processus agir : D’ici 20 ans la «faim zéro»

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Cet atelier de capitalisation des activités de l’Alliance Globale pour la Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR) a été organisé à Bamako par le RECAO sous la supervision de son coordinateur, M. Kassim Dembélé.

Notons au passage que le Point focal Mali n’était pas représenté à cause que l’atelier de capitalisation se tient au même moment où il y avait une rencontre de la Chambre d’Agriculture et d’Industrie du Mali à laquelle tous les acteurs du développement de l’agriculture étaient invités.

Ainsi, tour à tour, les représentants des Points focaux de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Togo, ont exprimé leur joie et leur reconnaissance à l’adresse du RECAO pour avoir tout mis en œuvre pour la réussite de cet atelier de capitalisation et de consolidation des acquis de «AGIR». Ce fut ensuite le tour de Mme la présidente de l’AFAO, la sénégalaise (ou comme le dirait l’autre l’Africaine), Mme Kady Fall Tall, de remercier les participants à cet atelier pour leur présence massive.

La présidente régionale de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO) a particulièrement salué l’initiative de AGI de s’engager pour l’objectif global à savoir : «Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines».

Pour Mme Kady Fall Tall, les projets de développement de la sous-région ouest-africaine et donc de l’Afrique, il y en a eu beaucoup. Mais ces projets dorment pour la plupart dans les tiroirs.

Pour la représentante l’AFAO, il s’agit concrètement pour «AGIR» de faire en sorte que d’ici 20 ans l’objectif «Faim zéro» soit atteint avec succès éclatant. Cet objectif, s’il est atteint, conduira à l’éradication de la faim et de mal nutrition et d’apporter de façon combinée des réponses structurelles adéquates à la problématique du développement à long terme et des réponses à court terme aux modalités de l’action humanitaire.

Pour Mme la présidente de l’AFAO, les attentes des ménages, des familles et des groupes socio-professionnels vulnérables aux crises alimentaires et nutritionnelles. Mme a porté à la connaissance des participants (en majorité des femmes) que l’agenda opérationnel de l’Alliance Globale pour la Résilience (AGIR SAHEL) en Afrique de l’Ouest, a atteint sa phase finale, tel que promis au CILSS (Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel) et au nom de la CEDEAO, de l’UEMOA avec l’appui du RPCA et de l’Union Européenne (UE).

Mme Fall Tall a tenu à réaffirmer devant les participants à l’atelier organisé par le RECAO que l’AFAO et le RECAO jouent un rôle moteur dans ces programmes au nom de la société civile ouest africaine Kady Fall Tall retrace ainsi les liens de complémentarité de son association avec les Etats concernés. Mme la présidente de l’AFAO a dit que le même atelier qui s’est ouvert à Bamako le 26 mai pour s’achever le lendemain, se tiendra aussi au Sénégal en Côte d’Ivoire et en Sierra Leone. Pour elle ces ateliers respectifs ont pour but principal d’informer et surtout d’impliquer le maximum d’acteurs dans le programme pour lequel le principe de subsidiarité est une condition liée à son exécution.

Enfin, Mme Kady Fall Tall n’a pas manqué de rappeler aux participantes et aux participants que l’association qu’elle préside est une organisation non gouvernementale de femmes qui œuvre pour le renforcement du statut socio-économique des femmes à travers les pays de la CEDEAO et la Mauritanie, énumérant par cette occasion les activités de ladite association : le renforcement des capacités, le plaidoyer/ réseautage, la santé communautaire et l’accompagnement des femmes dans le développement d’activité génératrice de revenu. Mme a ainsi rassuré que son association assure une fonction de veille permanente pour une meilleure prise en charge du genre dans les politiques agricoles régionales. C’est bien par là qu’il faut voir tout le sens et toute la teneur de l’émancipation de la femme sur les plans économique, politique social et culturel.

Enfin la parole à Mme la représentante du ministre du développement rural. Mme Tounkara Fatoumata Sissoko a remercié de vive voix au nom du ministre l’honneur fait au Mali pour abriter cet atelier de capitalisation et de consolidation dans le cadre du processus AGIR, remerciements adressés au Réseau des Chambres d’Agriculture d’Afrique de l’Ouest (RECAO), à la présidente de l’AFAO, au président du réseau des chambres d’agriculture d’Afrique de l’ouest, au président de l’APCAM, Messieurs les points focaux AGIR, aux participants.

Mme Tounkara a ainsi rappelé à son tour que l’AFAO et le RECAO, en interaction avec la société civile du Sénégal, de Cote d’Ivoire et du Mali, ce sont donner pour tâche : de partager avec l’ensemble des dites sociétés civiles, les résultats recueillis dans les pays d’intervention ; de compléter et de renforcer la qualité de la contribution de la société civile ; d’engager un dialogue permanent  et fructueux avec les points focaux dans les pays où les priorités de résilience ont été identifiées. C’est sur ce ton d’espoir de réussite que Mme Tounkara Fatoumata Sissoko a ouvert les travaux de l’atelier de Bamako.

Fodé KEITA

 

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