Le Grand Hôtel de Bamako a abrité, le 27 février 2013, un atelier sur l’exploitation sexuelle des enfants : cas du tourisme au Mali.
Cette cérémonie était présidée par le chef du cabinet du ministère de l’artisanat et du tourisme. On y notait la présence de Mme Fabienne Diakité, représentante de l’ONG/ECPAT / Luxembourg. Il était organisé par l’ONG ECPAT/Luxembourg, à travers le projet Rompre le silence, dont l’objectif général s’articule autour de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.
Il s’agissait, à travers ces assises, d’informer les professionnels de l’industrie du tourisme et du secteur de l’hôtellerie, sur les concepts relatifs à l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales ; sensibiliser les professionnels du tourisme et du secteur de l’hôtellerie sur leurs rôle et responsabilités en matière de protection des enfants contre la prostitution.
Dans son discours de bienvenue, Mme Fabienne Diakité, représentante de l’ONG/ECPAT / Luxembourg a expliqué que leur mission est de lutter par tous les moyens légaux contre l’exploitation sexuelle des enfants. Elle a précisé que l’ECPACT vise par sa mission à éradiquer la prostitution enfantine, la pornographie enfantine et le trafic d’enfants à des fins sexuelles.
Aux yeux de Mme Fabienne Diakité, les touristiques doivent respecter des hommes et des femmes. D’où la participation à cet atelier des opérateurs et agents en hôtellerie, des opérateurs du tourisme, des gérants de bars, de restaurants et des taximen.
Ainsi, les assises ont permis aux participants d’acquérir une meilleure connaissance de leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Les participants se sont également engagés à mener une ou deux actions de lutte contre l’exploitation sexuelle.
A noter que le réseau d’ECPAT représente plus 72 organisations membres répartis dans plus 70 pays du monde. Et il est le seul réseau international d’ONG visant spécifiquement la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.
L-C
