«Médecin de l’espoir /santé pour la communauté » (MEDES/SAPCOM) a organisé un atelier de formation de formateurs de 2 jours dans le domaine de la santé. C ’était lundi, 1er février 2016, l’ouverture de cet atelier au centre Aoua Keita en présence de la présidente Medes/SAPCOM –Suisse, Mme. Giulianat THEBAULT, du président de MEDES/SAPCOM-Mali, Dr. Oumar Mariko, de la coordinatrice, Mme Fatoumata Traoré, Honorable, Baferemé Sangaré, du président de la commission d’assainissement en commune I, du Maire Daouda Simpara etc.
L’objectif de cet atelier de 2 jours est de donner des réponses concrètes à la problématique de prise en charge de la santé en milieu rural. Aussi de convaincre les participants et les amener à passer à l’action et à s’engager personnellement.
Dans son discours d’ouverture, le président du MEDES/SAPCOM-Mali, Dr. Oumar Mariko dira ceci : « le médecin de l’espoir /santé pour la communauté (MEDES/SAPCOM) est une ONG malienne non gouvernementale qui a vu le jour en 1994-1995 par les jeunes sortis de la médecine. Cette ONG est créée avec l’ambition de telle sorte que la santé soit plus proche de la population. Et rendant la santé accessible à tous les citoyens du Mali. C’est ça, la base de la création de DEDES/SAPCOM au Mali. Malgré les difficultés du soutien financier que nous avons été confrontés, cette ONG (MEDES/SAPCOM) a fait beaucoup d’activités au Mali. Elle est à l’origine de beaucoup de soutien en termes de santé, de soutien des structures de santé à travers le Mali. Le domaine d’intervention de cette ONG, c’est la région de Tombouctou, Sikasso, Koulikoro. Nous avons touché toutes ces localités-là par les différentes actions. Donc toute ONG malienne, elle a la possibilité d’en travailler partout au Mali avec l’accord de l’administration Territoriale. Aussi, de nombreuses consultations gratuites qu’elle a eu à faire dans la commune I sont au nombre de plus de 6600 personnes en 11 mois. Mais aujourd’hui, Ceux qui ont créé Medes/sapcom ne sont pas seulement les maliens. Ils ont rencontré d’autres personnes dans d’autres continents. Ceux qui ont bien voulu soutenir MEDES/SAPCOM sont des bénévoles. On constate comme quoi dans ce pays, nous avons parfois des médecins, des infirmiers d’Etat ou simple qui sont les chefs médicaux. Nous avons des aides-soignants qui tiennent des centres de santé dans les villages. Les comités de gestion doivent veiller pour la bonne gestion des centres de santé. Et avoir le souci permanent d’améliorer les conditions de travail de personnel soignants. La population doit comprendre qu’elle doit interpeler leurs élus (maires, conseillers, députés …) Le critère d’élection d’un maire conseiller municipal d’un député et d’un président doit être de savoir ce qu’il nous réserve en matière de santé ? Il devrait y en a au moins 5 spécialités dans chaque cercle du Mali. Nous sommes énormément en retard par rapport à nos structures de santé qui ont commencé dans les années 1960. Soigner le Mali n’est pas une chose simple. Ce n’est pas d’assurance maladie. En clair, le Malien ne peut pas se soigner. L’Etat doit nécessairement et obligatoirement s’impliquer dans la santé».
Pour sa part, la présidente de MEDES/SAPCOM –Suisse, Dr. Giulianat THEBAULT renchérit : « je fais partie de quatre formateurs principaux. Il y a deux formateurs principaux maliens et deux formateurs principaux Suisse qui visent à former 10 futurs formateurs qui formeront chacun 8 soignants. Ce sont donc 80 personnes composées des sages-femmes, aides-soignants, des matrones qui seront formées dans le cadre de ce projet ».
Le montant devolu à la formation est évalué à 7 millions de franc CFA. A noter que cet atelier de réflexion a comme aires de santé les localités de Kolodièba, Tombouctou, Sikasso, Ouéléssebougou et Bamako.
Saba Ballo