Atelier de planification opérationnelle 2012 du FAFPA : Pour une mise en œuvre d’un plan et d’un mécanisme de suivi-évaluation

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Le FAFPA (Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage) a organisé, le mardi 12 juin 2012, un important atelier de restitution de la planification opérationnelle 2012, dans la salle de conférences de la Maison des aînés. La cérémonie d’ouverture était présidée par la Directrice générale du FAFPA, Mme Dembélé Hawa Sow Cissé. Elle avait à ses côtés le chef d’antenne de Bamako, Dr Birama Sory Sidibé
Dans son allocution, Dr Birama Sory Sidbé a tout d’abord rappelé que le présent atelier était essentiellement consacré à la restitution aux différents partenaires du FAFPA des résultats et des recommandations issus de l’atelier de planification opérationnelle 2012, tenu du 17 au 19 avril 2012 au siège du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) sous la présidence de Mme la Directrice générale du FAFPA.
Chaque année, a-t-il précisé, après l’adoption de son programme d’activités par son Conseil d’Administration, le FAFPA organise avec ses représentations régionales des rencontres trimestrielles, pour la mise en œuvre d’un plan opérationnel et du mécanisme de suivi évaluation des actions réalisées par ses structures.
Il a indiqué que, depuis deux ans, la Direction Générale du FAFPA s’est attelée à la modernisation de ses outils de prospection, d’évaluation et de suivi des actions de formation, pour répondre aux exigences d’un contexte socioéconomique très concurrentiel mondialisé, où la compétence et la performance sont les seules règles.
«C’est dans ce souci de soutenir la compétitivité et la productivité de nos partenaires que nous avons adopté la démarche qualité, par une prise en compte, dans la réalisation des projets de formation, de l’ensemble des potentialités locales de la zone», a-t-il ajouté.
S’adressant aux partenaires de l’administration, des collectivités, des centres de formation, des organisations professionnelles, des associations et ONGs, il dira qu’il  ne s’agit pas de former pour former, mais d’apporter une réponse concrète et efficace à un réel besoin de renforcement de compétences des actifs de la vie économique, soit de former pour produire.
Pour conclure, il dira: «les discussions que nous allons avoir autour de l’approche qualité et le système des acteurs permettront d’édifier les uns et les autres sur la nouvelle dynamique que le FAFPA entend donner aux actions de formation de ses partenaires».
Pierre Fo’o Medjo

Etude sur la fiscalité du tabac :
Les importations maliennes sont passées de 3,6 milliards en 2000 à 24,7 milliards en 2012
Un important atelier national de validation de l’étude sur la fiscalité du tabac s’est tenu, le jeudi 7 juin, à la Maison des Aînés de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre de l’Economie, des Finances et du budget, Amadou Togola. Il était entouré de l’Honorable Amadou Boiré et du délégué général à l’Intégration Africaine, Cheick Kéita.
Le représentant du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, dans son allocution, a tout d’abord exprimé sa satisfaction pour la grande mobilisation autour de la question du tabagisme et l’intérêt tout particulier manifesté tout au long du processus de préparation de l’étude objet du présent atelier. Il a ensuite déclaré  qu’elle s’inscrivait parfaitement dans l’effort général de lutte contre le tabagisme au Mali et dans la région ouest africaine.
Aussi a-t-il souligné que, pour contribuer à la lutte contre ce fléau, le rapport se donnait pour objectifs de décrire la situation socio économique actuelle, ainsi que l’environnement légal et règlementaire par rapport à l’industrie et à la consommation des produits du tabac; de présenter la fiscalité en rapport avec les produits du tabac;  d’identifier les aspects pertinents de la lutte contre le tabagisme; de servir de base pour suivre et évaluer les effets des changements futurs dans les politiques fiscales sur le tabac et, enfin, de contribuer à la production du profil régional en matière de fiscalité sur les produits du tabac.
Et Amadou Togola de déplorer le fait que, malgré ces lois, directives et conventions, la quantité de tabac importée ne cesse d’augmenter depuis 2000, faisant passer les importations maliennes de 3,6 milliards à 24,7 milliards FCFA en 12 ans. Aussi, les droits et taxes payés au Budget d’Etat sont passés de 3 milliards à 18,5 milliards FCFA.
Pour conclure, il dira: «à cet égard, vous conviendrez avec moi que cet atelier vient à point nommé. En effet, l’exercice qui nous réunit revêt une importance toute particulière, car le tabagisme est un fléau qui nous interpelle tous sur l’urgence d’une réaction appropriée afin de préserver la santé des populations, sans laquelle aucun développement n’est possible».
Pierre Fo’o Medjo

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