L’une des raisons de la propagation du virus à coronavirus est la désinformation. C’est au regard de ce phénomène que l’Association de la Presse en Ligne au Mali (Appel-Mali) a ouvert une session de formation sur la Covid-19 allant du 4 au 5 février à l’endroit des journalistes. C’est une première formation sous le thème « Médias face à la Covid-19 ».
L’objective de cet atelier de formation était de renforcer la capacité des journalistes sur la diffusion d’information sur la Covid-19. Pour cela, les thématiques ont tourné autour du contexte du virus, les comportements adéquats pour se protéger contre la Covid 19, l’état des lieux du virus, du vaccin et de la vaccination au Mali, cadre institutionnel en règle au Mali pour la prévention et la prise en charge de la maladie à coronavirus.
L’initiative contribuera à la sensibilisation autour de la maladie et pour accomplir cette tâche, les journalistes, sont invités à jouer pleinement leur rôle de diffusion d’information de qualité et professionnelle.
‘’Nous sommes dans un pays où cette maladie a été mal interprétée avec la présence des fakes news. Beaucoup de personnes ne croyaient pas en la maladie y compris les journalistes. La presse a été reléguée au second rang dans la campagne de la sensibilisation, précisément la presse privée. Nous avons initié cette formation parce que les journalistes sont en première ligne de sensibiliser la population précisément les internautes. Nous ne nous limiterons pas qu’à Bamako, la formation s’élargira à Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao’’, a affirmé Modibo Fofana, président de l’Association des Professionnels la Presse en Ligne.
Au cours de la formation, ils ont appris des techniques de collecte et traitement des sujets sur la Covid-19, l’identification et l’authentification des sources d’information ; la vérification des informations et le recoupement, l’éthique et la déontologie, rôle et conduite du journaliste face à la propagation de la Covid-19, les angles de traitement, les types de message à privilégier.
Au cours des deux journées, la formation a été assurée par David Dembélé, journaliste d’investigation et Salif Diarra, journaliste, Dr. Abdelaye Keita, biologiste et chef de division à l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP).
Fatoumata Kané