Sous la présidence du représentant du ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, des bénéficiaires du Projet d’Appui à la Formation professionnelle liée aux besoins du secteur privé au Mali ont eu leur financement.
La rencontre a eu lieu en présence de la cheffe de la coopération de l’ambassade du Danemark, la directrice du CIEM, du président du Conseil national du Patronat. Le projet pilote de formation professionnelle au Mali, en lien avec les besoins du secteur privé, a été initié par le Conseil des investisseurs européens au Mali (CIEM) et est financé par l’ambassade royale du Danemark (ARD) à Bamako avec une enveloppe budgétaire de DKK 30 millions (plus de 2 milliards de F CFA) pour une durée de 2,5 ans. Il entend contribuer à renforcer la croissance économique inclusive stimulée par le secteur privé pour la génération de revenus et la création d’emplois, en droite ligne de l’objectif global du programme de développement du secteur privé de l’ARD au Mali.
Il faut souligner que ce « Fonds pour la formation liée aux besoins du secteur privé » fait l’objet d’une convention de partenariat entre l’ambassade et le conseil des investisseurs européen au Mali (CIEM) dont le ministère de la Formation professionnelle est partie prenante en qualité de membre consultatif. Il ambitionne de contribuer localement à l’amélioration des opportunités d’emplois pour les jeunes, et de permettre aux entreprises de trouver au niveau national le personnel compétent requis à travers la formation d’une meilleure qualité et mieux adaptée aux besoins du secteur privé.
Et aussi à travers le financement de 30 plans de renforcement de centres de formation professionnelle pour 3000 apprenants. Au terme, au moins 90 entreprises seront soutenues pour l’amélioration des qualifications de 2800 employés. L’initiative a été saluée par le représentant du ministre de la Formation, Abdoul Karim Maïga. Selon lui, il cadre en parfaite ligne avec la politique nationale de la formation professionnelle. Dans son intervention, le président du Conseil national du Patronat du Mali, Mossadeck Bally, a rassuré l’accompagnement du secteur privé dans cette démarche qui dit-il, serait d’un grand apport dans la lutte contre le chômage au Mali. Toutefois, il a profité pour inviter le département de l’entrepreneuriat national, de l’emploi et de la formation professionnelle à se consacrer le plus rapidement à la problématique de l’inadéquation emploi/formation.
Ibrahima Ndiaye