Trésor public : Des fonctionnaires inquiets de leur sort ?

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Les Maliens doivent prendre leur mal en patience pour s’adapter à la conjoncture économique difficile née de la crise politique. Le fonctionnement au ralenti des activités dans les services fait craindre le pire au pays.

Mamadou N Traoré, ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et des Réformes administratives et politiques, chargé des Relations avec les Institutions

Au Mali, l’on vit actuellement une situation exceptionnelle née du coup de force du 22 mars dernier. Les évènements malheureux qui ont suivi le coup d’Etat ont paralysé les activités économiques tant dans le secteur public que dans le  privé. Le vandalisme qui y a eu lieu dans le pays a anéanti les efforts des chefs d’entreprises.  La crise de confiance s’est installée entre les bailleurs de fonds et les autorités maliennes. Toutes les activités  tournent  au ralenti. Les financements manquent  pour mener les activités dans tel ou tel secteur.  Le gel des décaissements en faveur du Mali décidés par les institutions de Brettons Route (Banque, mondiale, FMI) et le coup d’arrêt porté à la coopération bilatérale ont rendu vulnérable la trésorerie publique. Cela a affecté de façon négative le fonctionnement régulier des services publics. Car les entrées sont faibles par rapport aux sorties. Cette situation a déséquilibrée la caisse de l’Etat, qui a du mal à faire face aux dépenses.
Conséquences : le paiement irrégulier des fonctionnaires d’Etat dont une partie était payée par les partenaires financiers.  L’on assiste aujourd’hui à des difficultés de paie des fonctionnaires, car la charge est trop grande pour cette seule caisse. D’où le retard accusé dans le paiement des salaires. Un agent du Trésor public, qui a requis l’anonymat, dira que le Mali sera confronté au problème de paiement de ses fonctionnaires si des mesures ne sont pas prises pour soulager le Trésor public. « Ce service à lui seul ne peut pas faire face aux besoins, car les entrées sont en deçà des sorties. Un déséquilibre de la balance, qui a conduit au paiement partiel des fonctionnaires. Les recettes des services pourvoyeurs de recette  tels les Douanes, les Impôts  et le Domaine tournent au ralenti »
Et à ce second d’ajouter : « les jours à venir risquent de créer des tensions sociales au Mali. L’Etat connaît actuellement des difficultés de paiement de ses agents. Une situation aggravée par la crise au Nord et l’abandon des postes par des agents qui servaient dans ces zones. L’absence de  l’administration  a créé des vides. Les populations déplacées ont ajouté à ces états de fait. Toutes chose qui ont créé la baisse drastique des rendements », a renchéri notre interlocuteur.
Ces signes annonciateurs montrent à suffisance, l’agonie de l’économie du pays. L’on s’inquiète aujourd’hui de la continuité de l’Etat dans ces conditions, car les indicateurs sont au rouge.
Dans le secteur privé, la réalité est toute autre. L’on assiste à des licenciements d’agents dans  certaines entreprises et à des réductions de salaires dans d’autres. Tout cela dans le but de s’adapter à la nouvelle situation. La crise institutionnelle récurrente risque d’aggraver l’état actuel des choses. Le Mali ressemble aujourd’hui à une poudrière qui n’attend qu’une étincelle. Il faudra mettre fin à cette crise pour éviter toute dérive. Une façon dit-on de sauver le naufrage en vue.
Hassane Kanambaye

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15 COMMENTAIRES

  1. c’est dommage pour le mali que les enfants de ses pays peuvent etre severe j’usqu’a à ce niveau d’integré la fontion publique par des faux diplomes et usage faux tant-disque il y’a des milieux des jeunes qui sont chommage et sont prête a donné leur sang pour s’ent sortir le pays en crise????????????????????????? que devont nous faire pour les jeunes du demain

  2. Il ne faut se limiter à dire qu’il faut mettre fin à cette crise. Il faut aussi proposer des idées.

  3. Toi tu n’es pas un journaliste. Est ce qu’on dit Institutions de Brettons Route? De quelle route il s’agit? Nullard
    Alors peut-on accorder du crédit aux propos de ces soi-disant journalistes ramassés dans la rue? Jugez-en!

  4. M.le journaliste cette photo là n’est pas celle du Ministre de la fonction publique mais plutôt celle du Ministre des affaires étrangères Sadio Lamine SOW,il faut la corriger . 😆

  5. c’est dommage,consacre votre temps a l’essentiel en cas de deficit n payer pa les nouveaux recrut car ca ete fait sur la base de pre campagne mais heureusement dieu ne dort pas liberont le nord
    😈

  6. certains journalistes constituent une épine pour le soulegement des maliens.
    De petits journalistes ne sachant que dire, cherchent à semer le doute, l’inquiétude dans les coeurs des maliens. C’est déplorable.
    Est-ce que le retard de salaire a commencé au Mali le 22 mars?
    Si l’agent du trésor qui a gardé l’anonyma était vraiment sérieux, il devait donner son nom.

    Cesse de nous baratiner.

  7. ” institutions de Brettons Route” ????
    bahh je sais pas moi mais trouver une solution pour éviter ces genres d erreurs. Relisez vs avant de poster^^

  8. C’est vrai korodjou,j’ajoute que tout ceux qui l’ont soutenu,a travers le monde.vont payer dans ce monde on se connait tous.ceux sont des aigris et des egoites nes dans la rue

  9. Sanogo et son cnrdre sont coupables de tous les maux du mali,mais ils vont payer tres cher.

    • Si tu n’a rien n’a dire, calme toi. Au lieu d’accuser, cherche à te battre.
      Tu peux être plus coupable que Sanogo.
      Qu’est-ce que tu as pu faire pour empêcher le coup d’état?
      Evite d’accuser à la hâte!

    • De grâce, arrêter de critiquer le coup d’Etat de Sanogo par ce qu’il était nécessaire de renverser le régime corrompu d’ATT avec son cortège de mauvaise gouvernance sous le couvert d’une démocratie de façade. Je pense qu’il y aura un autre coup d’Etat dès lors que celui de Sanogo qui est resté non inachevé pour n’avoir pas pu mettre les politiciens véreux de l’Adema et compagnies hors d’état de nuire.

    • De grâce, arrêter de critiquer le coup d’Etat de Sanogo par ce qu’il était nécessaire de renverser le régime corrompu d’ATT avec son cortège de mauvaise gouvernance sous le couvert d’une démocratie de façade. Je pense qu’il y aura un autre coup d’Etat dès lors que celui de Sanogo est resté non inachevé pour n’avoir pas pu mettre les politiciens véreux de l’Adema et compagnies hors d’état de nuire.

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