Ressources humaines de l’état et des collectivités territoriales : Où sont les 36 424 agents non identifiés ?

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Selon le compte-rendu du conseil des ministres du mercredi 2 octobre dernier, le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les institutions a informé le conseil “de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet de Système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat et des collectivités territoriales”. Il ressort de son compte-rendu que 36 424 agents n’ont pas été identifiés. Des agents fictifs ?

Dans la perspective de la finalisation du projet de mise en œuvre du Système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat et des collectivités territoriales, le ministère de la Refondation a procédé à un recensement des fonctionnaires Maliens. Ainsi, à la date du 1er octobre, 158 293 fonctionnaires toutes catégories ont été recensés dans l’ensemble des secteurs en plus de 121 869 fonctionnaires des collectivités. 36 424 agents n’ont pas été identifiés, d’après le communiqué du conseil des ministres.

Selon M. Kanté, spécialiste des questions de ressources humaines, “le différentiel de 36 424 agents non identifiés peut avoir plusieurs causes possibles : l’absence justifiée de certains agents au moment du passage des équipes d’identification dans leur structure (congé, mission, maladie, permission…), l’absence non-justifiée de certains agents au moment du passage des équipes d’identification dans leur structure (absence non autorisée), la non-conformité de la répartition physique de certains agents dans les différentes structures. Par exemple, un agent répertorié comme affecté dans une région peut se retrouver réellement à Bamako ou ailleurs (comme par exemple, les agents affectés dans les zones d’insécurité)”, explique-t-il.

A sa suite, Diakité, également spécialiste des ressources humaines, tout en reconnaissant ces points, ajoute : “Bien évidemment des cas de fraude sous différentes formes (agents fictifs, agents en abandon de poste, agents ayant trouvé un nouvel emploi ou nouvelle opportunité), peuvent exister”.

Pour M. Kanté, “au regard de la proportion de +20 % qui me parait élevé, après la validation du premier rapport d’étape, une nouvelle phase de confirmation des absences doit s’ouvrir sur une période 1 à 3 mois en donnant un délai à tous les agents non-identifiés pour se présenter auprès des équipes d’identification avec les supports justifiant leur absence lors de la première phase. Passé ce délai, ils seront rayés des effectifs conformément aux procédures en vigueur dans les deux types de fonction publique. A défaut de cette étape complémentaire, il serait prématuré de donner un qualificatif aux 36 000 cas qui concernent plus de 20 % de l’effectif total. Une proportion 1 à 5 % d’agents fictifs me parait plus proche de la réalité”.

 

Alexis Kalambry

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1 commentaire

  1. As acknowledged in article that is extremely high number of agents not identified. It is reasonable to expect not excess one percent of agents not identified. Biometric identity cards should have eliminated lack of identity plus where to find agent living information being available to government. Lack of identification of agents make it clear very old form of corruption is still ongoing to massive extent with pay for excess 21,000 agents fraudulently being paid to criminal government official(s). We desperately need greater plus more trustworthy system plus people monitoring plus exposing these conditions at God speed. These criminal acts of fraud is dynamically injurious to governing plus military security actions. Perpetrators must be found plus severely punished. Their injurious greed should not be tolerated. If we all do as they do Mali would be nation not worth existence.
    People of Books!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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