Radiation des 263 fonctionnaires : Du repentir actif au saupoudrage !

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S’il y a eu des recrutements frauduleux  dont ont pu bénéficier les 263 fonctionnaires qui viennent d’être radiés, il y a certainement des coupables de ces actes. Il faut alors les sanctionner. A commencer par le Directeur national de la Fonction publique Sidy Traoré.

“Le Directeur national de la Fonction publique, SidyTraoré et son ministre de tutelle, Mamadou Namory Traoré s’égosillent à faire de nouveau vin dans de vieilles outres”, commentait la semaine dernière un ancien ministre. Cette opinion traduit tout le malaise provoqué par les élucubrations de Sidi Traoré et son ministre.

Ce que l’on oublie de signaler, c’est que le Directeur national de la Fonction publique a fait profiter à ses proches, dont sa fille Aïssata Traoré, ces “recrutements frauduleux” par rapport auquel il manifeste aujourd’hui son repentir. Pourquoi avait-il été négligent pendant si longtemps ? Voici des noms de personnes réputées très proches de Sidi Traoré et qui ont bénéficié de ces “remplacements numériques” : Mohamed Seyba Lamine Dicko (0123-980. L), Aïssata Traoré (0123-991Z), juriste affecté au ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales, qui est sa fille de Sidy Traoré), Fatoumata Diarra (0124-093.M) , Adama Coulibaly (0124-100 Y), Aboubacar Diallo (0124-115. P), Awa Coulibaly (0124-128. E)

Pourquoi le ministre ne prend pas de sanction par rapport à ceux qui ont géré ces recrutements qu’il remet aujourd’hui en cause ? Les proches du ministre qui ont eu à signer les dossiers de recrutements sont connuus. ils doivent être poursuivis pour faux et usage de faux pour avoir attribués les uns de faux numéros matricules, les autres avoir cautionnés des actes adiministrations faux.

Le contexte de crise que le pays traverse aujourd’hui se prête-il à cette campagne anti-fonctionnaire qui va faire plus de chômeurs, renforcer la misère ?

En Afrique la fonction publique est un refuge auquel aspirent tous les diplômés. Au Mali, elle est devenue un gîte de sécurité, les récentes mesures prises par le ministre de la Fonction publique, de la Reforme administrative, chargé des Relations avec les institutions, Mamadou Namory Traoré continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Il faut signaler qu’avant même le renvoi au chômage, comme des malpropres, le mardi 2 octobre 2012, de 263 fonctionnaires et contractuels de la Fonction publique, le ministre avait déjà, le 26 septembre 2012, informé ses collègues membres du gouvernement, les présidents des institutions de la République et les gouverneurs de régions et du District de Bamako, qu’il a  “décidé de surseoir à l’octroi de toute décision de mise en congé de formation pour accéder aux corps recrutés par l’Ecole Nationale d’Administration ” .

     Bruno D SEGBEDJI

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Qu’à cela ne tienne, pensez-vous que ceux qui étaient frauduleusement intégrés ont plus de mérite que les milliers de maliens qui ont échoué à la porte de la fonction publique ? Le Ministre doit continuer son travail car il y a encore beaucoup de gens qui n’ont pas leur place làbas. De même le Ministre devrait faire un audit des agents de la fonction publique et on vera qu’il y a des milliers de morts qui continuent à être payés par le trésor publique. Je dis que c’est bien le moment de nettoyer cette boîte, sinon après la transition, rien ne sera fais encore. Toutes nos bénédictions vous acccompagnent Monsieur le Ministre et que Dieu vous protège.
    En plus que le Procureur s’auto saisisse de cette affaire pour pounir tous ceux qui sont à l’origine de cette sale besogne dans l’intérêt du peuple malien.

  2. Très bien… très bien… il faut donner d’autres noms de personnes qui ont été illégalement recrutées. 😀 😀 😀

    Il faut les virer tous… Nous voulons encore d’autres noms… 😀

    Bravo monsieur le Ministre… Un Etat de droit, c’est ça.

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