A la faveur d’une conférence de presse qui s’est tenue le mercredi 3 octobre dans la salle de conférence du ministère de la Fonction publique et de la reforme administrative, le ministre dudit département Mamadou Namory Traoré s’est longuement expliqué sur les cas de 209 fonctionnaires permanents et 54 contractuels de l’Etat.
Visiblement le ministre de la Fonction Publique, de la reforme administrative chargé des relations avec les Institutions Mamadou Namory Traoré n’est pas celui qui craque devant les menaces, les intimidations, les grèves et autres manifestations d’humeur. L’homme en effet, a donné au cours de sa conférence de presse du mercredi 3 octobre, l’impression d’être nourri à la sève des grandes convictions et des résistances mémorables. Le nouveau ministre de la Fonction publique malienne, est décidé, contre vents et marées à purger l’Administration de son pays où l’intégration à la fonction publique se pratiquait, depuis un certain temps, avec amateurisme, favoristisme, népotisme.Que sais-je ? Il veut redresser l’Etat pour parler comme les putschistes du 22 mars.
En effet, le ministre Traoré face à la presse, s’est longuement prononcé sur les pratiques qui foulent aux pieds les sacrosaintes règles de l’Intégration à la Fonction publique de l’Etat. Il s’agit de 209 Fonctionnaires permanents et de 54 contractuels de l’Etat. En de pareilles circonstances, on tente souvent une médiation populaire. Il s’en moque. Et cette liberté de ton du ministre devant les journalistes venus nombreux, reste une illustration concrète. Morceau choisi : « Je ne reviendrai pas sur ma décision. J’ai le soutien de tout le gouvernement et du président de la République », a-t-il déclaré
Ensuite, le ministre Mamadou Namory Traoré s’est appesanti sur la manière et les critères d’intégration à la Fonction publique. Des critères jetés aux orgies et aux chiens par les anciens princes de l’époque. Autres temps, autres mœurs comme on dit. Aujourd’hui, il est d’une impérieuse nécessité d’assainir la Fonction publique et de mettre un grappin aux méthodes d’une autre époque. Un autre morceau choisi du Ministre en charge de la Fonction publique : « Ils ont été recrutés en violation flagrante de toutes les procédures en la matière. Certains ont intégré avec des numéros matricules des cubains qui sont en service au Mali, d’autres avec ceux des fonctionnaires déjà décédés », No comment !
Du recrutement frauduleux au Mali
Le ministre de la Fonction Publique se dit aussi très confiant pour être dans les bonnes grâces du gouvernement et surtout de la Centrale syndicale l’UNTM. Une raison de plus qui lui vaut la détermination de combattre à tout prix les dysfonctionnements au sein de la Fonction publique, en l’occurrence la fraude. Et un troisième morceau choisi du ministre au cours de ladite conférence : « Au delà de tous ces aspects, il y a des fonctions destinées aux agents de la catégorie A qui nécessitent deux ans de formation à l’ENA. Mais tous ceux-ci se sont retrouvés dans des bureaux, juste après leur recrutement frauduleux. »
Egalité des Maliens devant le travail
Sans langue de bois, le ministre TRAORE prône l’égalité tous les Maliens devant le travail. En réalité il a laissé entendre que désormais tous les fils du Mali seront d’une parfaite égalité de chance au concours d’entrée à la fonction publique. C’est justement la raison pour laquelle le Boss dudit département va dans les jours à venir lancer un avis de recrutement. Pour combler le vide crée par les fonctionnaires radiés.
En tout état de cause, le ministre de la Fonction publique de le reforme administrative, chargé des relations avec les institutions est face à toutes ses responsabilités. Extirper de la sphère administrative des fonctionnaires au parcours universitaire douteux est son devoir même si des familles vont par suite pleurer ou mourir de faim. On ne peut plus continuer à se montrer laxistes devant un système cruel qui prive les cadres méritants de rendre service à eux-mêmes, à leurs familles et à leurs pays.
MOUSSA WELE DIALLO
(Source Agora)
Le ministre ignore la loi. 3 mois passés il ne peut plus, sauf avis d’un juge, renvoyer ces jeunes qui du reste ne sont pas responsables des anomalies éventuelles de leur recrutement. Il peut faire en sorte que ça ne se reproduise plus mais le passé c’est le passé et il y a le principe du droit acquis. En cas de procès le ministre risque gros et l’Etat aussi.
ca me fait rire de penser que desormais tous les maliens seront egaux. on a deja commencé par des promotions exceptionnelles et koi encore.
on vera bien dans les concours a venir si ces memes personnes ne seront pas les premiers a donné des noms.
on est tous soit des corrupteurs soit des corrompus ? C’est la regle de société.
Félicitations à MNT pour cette courageuse décision!Ce que vous ne savez pas peut être, le malien d’aujourd’hui n’aime ni l’équité, ni la transparence encore moins la justice!ILS VONT SE METTRE MAINTENANT
A VOTRE DOS ET FAIRE TOUT POURQUE VOUS PARTIEZ!Des hommes comme Niamé Keita, Mme Aya Diallo (ADM), Soumana Sacko….sont passés avant vous et ont essayé de faire le toilettage dans notre administration: ils ont été remerciés (ou contraints à la démission)puisque “c’est comme ça” que ça doit se faire au Mali, même si cela n’est pas normal.
😉
Le Mali doit changé cela prendra le temps qu il faut…. On ne peu pas geré un etat pauvre avec autant de laxisme… Continué Mr le Ministre Dieu voit tout !!!
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