Le procès concernant les salaires des 263 radiés de la Fonction publique a eu lieu hier à la section administrative de la Cour suprême de Bamako. Mais ledit jugement n’a pas été favorable aux déflatés.
Le procès de cette affaire s’est déroulé à 9 heures, mais c’est à partir de 15 h que le délibéré a été proclamé : il n’était pas favorable aux plaignants, c’est-à-dire aux 263 radiés de la Fonction publique car la section administrative a déclaré le recours des déflatés « irrecevable en la forme », ordonné la constitution de la consignation et mis les dépenses à la charge des requérants. Autrement dit, en plus d’être déboutés, es radiés doivent rembourser les frais de jugement. Pourtant, ces 263 fonctionnaires ont été intégrés à la Fonction publique grâce à la Loi 051 adoptée en 2009 et qui déroge le Statut général de la Fonction publique et les statuts particuliers des enseignants des collectivités territoriales. En clair, cette Loi autorise l’intégration des contractuels à la Fonction publique sans faire le concours, mais le test.
Selon le président du collectif des déflatés, Mr Konda, l’audience visait à savoir si les radiés peuvent oui ou non obtenir leurs salaires. Cette décision de la justice arrange plutôt l’Etat car la Fonction publique n’autorise pas le paiement des salaires des radiés. « Le combat continuera car le fond de l’affaire n’est pas encore jugé…Un référé doit être jugé durant huit jours, mais notre cas est allé à plus de 60 jours. Donc ils ont pris tout le temps de voir avec l’Etat comment colmater dans tous les sens pour prendre une décision qui les arrange. Nous ne sommes donc pas surpris si le délibéré ne nous est pas favorable. Pour nous, le gros combat reste l’annulation de l’acte car c’est l’annulation de l’Arrêté et la décision qui ont fait naître la lettre. Je n’ai pas d’inquiétude sauf si les juges maliens ont des problèmes », a déclaré Mr Konda, président du collectif « Touche pas à mon droit ! »
Oumar Diakité
Ben77 , Merci de votre réaction vous avez bien compris .
Mr Konda, président du collectif « Touche pas à mon droit! », le recrutement de ces 263 ex-fonctionnaires, a été fait en piétinant le droit et la morale; c’est-à-dire en touchant aux droits d’autrui, celui des citoyens plus méritants qui devraient normalement être recrutés à la place de vos gens. Et maintenant, vous ne voulez pas qu’on touche à ce droit mal acquis. Le ridicule ne tue vraiment pas.
Que dieu sauve le Mali !
Qu’ils se preparent à faire le concours comme tous les autres Maliens. C’est tout. L’heure des citoyens gatés par la Republique est finee.
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