Le Gouvernorat du District de Bamako a servi de cadre, ce samedi 5 janvier 2019,à l’ouverture du 5e congrès ordinaire du Syndicat Autonome des Administrateurs civils (SYNAC). À l’ordre du jour, bilan des activités du SYNAC, rapport financier et renouvellement du bureau. C’est un travail qui s’est étendu sur deux jours. Ce congrès s’est réuni sous le thème « La valorisation de la fonction d’Administrateur civil est une nécessité dans le renouveau de l’action publique. »
Le Syndicat Autonome des Administrateurs Civils s’est réuni ce samedi à l’occasion de son 5e congrès ordinaire. Occasion de se plancher sur le bilan du bureau sortant, mais aussi présenter le nouveau bureau qui sera constitué à l’issue des activités de cette session voire se projeter sur l’avenir à travers un cahier de doléance bien garni.
Le maire de la commune IV, M. Abdallah Yattara, se dit être convaincu qu’à l’issue de ces travaux, des recommandations susceptibles d’améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs sortiront.
Quant au secrétaire général par intérim, M. Ousmane Christian Diarra, il s’est appesanti sur le contexte de la tenue de ce congrès qui, à ses dires, se tient dans un contexte difficile comme ç’a été pour celui de 2014. Il n’a pas manqué à se plancher sur le contenu de leur cahier de doléance qui réclame l’amélioration des conditions de vie et de travail des Administrateurs civils (contenant cinq requêtes), la situation du Personnel Assurant la Représentation de l’État (contenant seize requêtes) . M. Diarra n’a pas oublié de faire également le bilan sommaire du mandat qui vient ainsi de s’achever. Ainsi, on peut retenir comme action posée : l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre du cahier de doléance, l’organisation d’une conférence de presse pour rejeter le projet de décret portant modification du décret relatif aux attributions et conditions de nomination des Représentants de l’État, nomination des militaires au poste de préfet, des tournées d’information et de sensibilisation des militants, l’organisation d’une journée de protestation contre les violences faites aux représentants de l’État, l’octroi d’un logement social gratuit aux ayants-droits victimes des rebellions, etc. « Les acquis obtenus au cours de ce mandat ont été le fruit de la détermination et de l’engagement des militants à tous les niveaux », a-t-il laissé entendre. Il n’a pas manqué de montrer du doigt à ceux qui devront occuper la tête de ce mouvement syndical les défis qui restent à relever. C’est à ce titre qu’il se dit convaincu que « l’année 2019 devra être […] celle de la poursuite du dialogue social avec les Pouvoirs Publics singulièrement avec le Ministère en charge du travail et de la Fonction publique … » Toutefois, il félicite le niveau de partenariat qui existe déjà entre le SYNAC et ces pouvoirs publics.
Le président du SYNAC, El Hadji Sékou Dembélé, a, quant à lui, invité tous les syndicalistes à plus d’écoute, d’échange, voireà faire valoir la force de l’argumentation qui constituent des qualités d’un vrai syndicat dans leur négociation. Il a tenu enfin à demander à tous ses camarades de s’assumer.
Nous y reviendrons avec la cérémonie de clôture.
Fousseni TOGOLA