Les heureux gagnants du concours de recrutement direct dans la Fonction publique sont depuis l’après-midi du vendredi 15 février dernier. Ils sont 1 318 nouveaux fonctionnaires à être recrutés cette année par le ministère de la Fonction publique et des relations avec les institutions, au titre du budget de 2012.
Ces résultats ont été proclamés, par le Directeur du Centre national des examens et concours de la Fonction publique, Moussa Tamoura, en présence du chef de département, Mamadou Namory Traoré, qui n’a pas tari d’éloges en l’endroit des admis. Sur 1 512 postes à pourvoir, 1 318 ont été pourvus, soit 194 postes restés vacants. Ce résultat s’explique par le fait qu’il n’existe pas de titulaires de diplômes pour certaines spécialités mises en compétition et que les candidats n’ont pas pu obtenir la moyenne d’admission (10/20) dans certains cas. Ce qui a fait dire au ministre que ce sont les meilleurs parmi les meilleurs qui sont admis. Il estime que ce concours s’est déroulé dans la transparence, pour la simple raison que c’était une instruction personnelle qu’il avait ordonnée au responsable du Centre. «J’ai fait recruter le Directeur du Centre par appel à candidature. Ce n’est ni un frère, ni un ami. Je ne le connaissais même pas. Il a é été recruté en fonction de ses qualités», a-t-il précisé.
Si les Secrétaires de direction (SD) les Attachés d’administration, les Adjoints d’administration et les Administrateurs de l’action sociale ont réussi à 100% en pourvoyant respectivement les 15, 42, 40 et 15 postes mis en compétition, les Techniciens supérieurs de l’action sociale n’ont pas pu assurer les 25 postes mis en jeu. Ils sont seulement 13 heureux gagnants à porter désormais le titre de fonctionnaire. Il en est de même pour les Ingénieurs de l’agriculture et du génie rural dans la spécialité Aménagement hydro-agricole où sur 18 postes, ils sont seulement 4 à porter ce titre. Les spécialités restées non pourvues sont la Neurologie, l’Anesthésie/Réanimation, la Chirurgie traumatologie, le Contrôle de la qualité des médicaments, le Droit pharmaceutique et de la Protection des végétaux. Les 2 postes de Paysagistes qui avaient été mis en jeu n’ont également pas eu de clients. Il en est de même pour les 2 Malherbologues et un Violoniste qui étaient recherchés.
Auparavant, le Directeur du Centre des examens et concours de la Fonction publique avait insisté sur la transparence qui a prévalu lors de ce processus, du déroulement du concours à la correction en passant par la phase du secrétariat. Il a soutenu qu’il a fait appel à l’ensemble des départements ministériels concernés : les Directeurs des ressources des ministères, la Direction nationale de la Fonction publique et les associations de jeunes diplômés. «C’est une activité extrêmement sensible qui demande de vigilance et beaucoup d’acteurs. Nous avons fait ce que nous pouvons par rapport à la transparence. Pour être retenu admis, il fallait obtenir la moyenne», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que les correcteurs, tout comme les sujets, ont été envoyés par les différents départements.
Youssouf Diallo
ça me fait vraiment rire de parler de mérite au Mali, moi j’ai fait le bac pour la première fois en 1999 et depuis la situation était déjà pourrie alors qu’à l’époque la majorité de mes promotionnaires croyaient à cette fameuse méritocratie à laquelle évidemment personne ou très peu de gens croient aujourd’hui au Mali. En effet j’ai été trop surpris de voir que j’ai échoué au bac et voir certaines personnes qui étaient largement en dessous de mon niveau passées, j’ai mené ma petite enquête et très vite j’ai trouvé l’explication ces personnes ont soudoyés la direction qui leur a gonflé la moyenne de classe à 16 il ne leur fallait que 7 de moyenne au bac pour passer car la moyenne du bac est multiplié par 2 plus celle de la classe divisée par 3, depuis ce jour j’ai compris que ce pays est perdu et tout ce qui ce passe ne m’a pas du tout surpris.ça me fait encore rire organiser un concours avec la moitié du pays occupé et sans la France surement c’étaient les barbus et bandits qui allaient proclamer les résultats et parler de transparence étrange!!!, chers compatriotes posez vous des questions des fois ça ne vous fera aucun mal et surtout restez cohérents, quand on pense que tous les maliens sont égaux je ne vois pas pour quelles raisons on se précipite pour organiser un concours dans la situation où on était ??? la survie du pays en dépendait-elle ? j’attends vos réponses et suggestions. Moi je privilégie la piste personnelle et qu’aucunement ce concours n’a été fait pour l’intérêt collectif. Le seul recrutement dont on avait urgemment besoin était au niveau de nos forces armées et de sécurité et la formation continue ce qui n’a jamais été fait. Ce ministre a utilisé la même technique que les escrocs dont très souvent les victimes sont des gens dans une situation difficile et dans ce cas précis la victime est le chômeur.Sanogo qui mis ce pays à terre et a tout fait pour maintenir le statuquo qui a faillit être fatal pour ce pays est promu donc de qui se moque t-on ? en tout cas « rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme » est plus que valable au Mali, j’ai vu ce ministre parler des fois à la télé mais si on était un pays de méritocratie un Mr comme ça ne sera jamais ministre en tout cas j’aimerais pas avoir un non malien à côté de moi quand ce Mr prendra la parole on risque de me demander si le ministre nous a envoyé son planton, la plupart de ces vieux n’ont fait aucune preuve ils ont gagnés de gallons dans l’administration grâce simplement au temps qu’ils y ont passé sans jamais faire leur preuve et pour d’autres un proche qui occupe un haut poste et leur fait de la promotion, comment j’ai vu ce ministre je suis sûre que même si il fait le concours de la fonction publique il sera pas admis.
Félicitations aux heureux gagnants et aux organisateurs!Avant le coup d’état du 22 mars, un simple coup de fil ou le payement de quelques millions de CFA suffisait pour être recruté à la fonction publique malienne TOUT LE MONDE LE SAIT BIEN.Si le Coup de Sanogo nous a éloignés de cette situation où seuls “les derniers en classe étaient les premiers dans la vie”, il faut bien s’en féliciter et rendre grace à Dieu et à Sanogo!C’est normal que ceux qui sont rentrés dans la fonction publique par la petite porte ne soient pas contents, mais
la vérité est que ce COUP A PERMIS AU MALI D’AMORCER LE CHEMIN D’UN CERTAIN CHANGEMENT POUR L’INSTANT. 😉
ce qui est fait est fait. je ne peux dire ou souhaiter que bonne chance aux heureux gaganants du concours de récrutement direct dans la fonction publique.c’est ainsi va la vie.
Il n’y a pas eu de transparence il faut cesser de distraire nous les jeunes diplomés sans emplois, aucune transparence, les correcteurs ont bien corrigés mais lorsque les feuilles étaient rentrées chez le directeur du centre les appels commencent à tomber, monsieur le directeur pense à ma fille etc etc
je vous assure que ceux ne sont pas les meilleurs qui sont admis, non, non et non. le mali n’a pas encore fini avec leur MAGOUILLE.
la MAGOUILLE est dans le sang des maliens. quel résultat
Monsieur le ministre, les meilleur ont toujours passe le concours de la fonction publique, nous avons assez de ta propagande politique.
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