Le collectif des jeunes «touche pas a mon droit» rencontre la presse : Non à l’exclusion arbitraire des jeunes de la fonction publique

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Le jeudi 06 décembre 2012, le collectif des jeunes  a organisé une conférence de presse à la bourse de travail.  Animée par Me Mohamed Aly  BATHILY, conseil du collectif et Amadou KONDA, président du collectif, la conférence  avait regroupé  des contractuels et  agents de constatation des douanes, et des personnes anonymes. L’objectif était d’éclairer davantage sur le dossier des fonctionnaires de la douane dont la décision de recrutement a connu une annulation par le Ministre de tutelle.

Depuis quelques mois, de nombreux responsables du pays trainent dans la rue par la faute d’un Ministre revanchard têtu, Mamadou Namory Traoré. Lequel a pris la lourde responsabilité d’annuler le décret d’intégration de plus d’une centaine de personnes. Pourtant, il oublie qu’il n’a pas passé par un quelconque concours pour accéder à la fonction publique. Le concours étant une faiblesse de nos dirigeants face à l’avenir de leurs enfants, frères et sœurs.

Pour aborder la conférence de presse, notons que M. Hamadou  KONDA a, dans son discours introductif rappelé que les propos du Ministre de la fonction publique et de la reforme administrative, selon lesquels il a été passé un communiqué au niveau de toutes les institutions avant l’application de la décision, sont loin d’être vrais. Pour lui, après  vérification, il s’est avéré que certaines Institutions tout comme l’Assemblée nationale, le ministère de la Justice n’avaient pas été informés avant.

Quant à Me BATHILY, il indique qu’on assiste à l’arrivée au pouvoir des personnes qui n’ont pas de politique mais dont le seul objectif est de conserver leur pouvoir. Etant donné que la loi leur donne le droit d’expression alors, ils s’expriment comme bon leur semble sans aucun fondement. Il affirme que par rapport  à la défense du dossier des fonctionnaires des douanes, la procédure engagée est le référé pour pousser le juge à mettre ces jeunes dans leur droit. Mais ce qu’il faut retenir est la lenteur du traitement du dossier par l’administration. Me BATHILY souligne que le dossier n’avait pas été accepté comme référé auparavant pour la simple raison, les arrêtés du ministre n’avaient pas fait l’objet d’attaque. Selon lui, le référé et le mémoire attaquant l’annulation de la  décision ont été transmis au même moment. Après l’acceptation du dossier, un délai de 15 jours a été donné à l’administration pour la réponse, au lieu de 08 jours d’où le délai normal. Mais le dossier n’a été répondu qu’après un mois et cinq jours et cela grâce au recours à un rappel. Cependant, précise Me BATHLY en rassurant que cette affaire ne sera pas comme celle du procureur de la cour suprême qui a connu les mêmes injustices et qui a fait trois ans et demi avant d’être jugée. C’est pour dire que ce présent dossier n’est pas mis en hibernation, il est en activité, en train de bouger. Pour lui, le juge a un sacerdoce, il est lié par la loi et ne peut ne pas être lié à cette loi. Il faut donc qu’il dit le droit.

Mamadou BALLO

 

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3 COMMENTAIRES

  1. On avance pas de temps pour les partisans de moins effort, combien de jeunes chaument avec des vrais diplômes!combien de fois nous avons concourir pour accéder à la fonction publique! ils sont venus par la petite porte ils vont partir la petite fenêtre !!!

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