Le Mali, à l’instar des autres pays de l’Afrique a commémoré, le lundi 23 juin, la Journée africaine de la fonction publique. Le thème retenu était : “la charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l’administration : un outil pour renforcer la gouvernance à une ère ouverte du gouvernement”.
La cérémonie commémorative de la Journée africaine de la fonction publique était placée sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra. Il qui avait à ses côtés le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, et l’ancien directeur de la fonction publique, Sidy Traoré. Le thème de cette année était “la charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l’administration : un outil pour renforcer la gouvernance à une ère ouverte du gouvernement”.
A l’occasion, le département du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions a organisé une conférence-débat pour échanger sur les difficultés auxquelles l’administration publique fait face.
L’ancien directeur de la fonction publique, Sidy Traoré, a reconnu que notre fonction publique fait face à des difficultés. “Des réformes ont été engagées ces dernières années par le gouvernement. Pour la mise en œuvre de ses mesures, il est nécessaire de faire une meilleure gestion de l’administration. Il s’agit de prioriser la formation des agents. Les ressources humaines constituent la cheville ouvrière de l’administration. Les jeunes qui embrassent aujourd’hui l’administration ne sont pas capables d’assurer le service de qualité. Ce qui fait que nous avons beaucoup de difficultés quant à la sélection des agents. La mise à niveau des ressources est obligatoire pour offrir un service de qualité aux citoyens”, a-t-il expliqué.
Le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, a précisé que le thème est d’actualité au moment où le gouvernement vient d’adopter la charte qui s’inscrit dans le cadre du renouveau et de la modernisation de notre administration publique.
“En cette ère du changement, les citoyens sont de plus en plus exigeants à l’égard de l’Etat sur la qualité des services offerts. Il revient aux fonctionnaires de ne plus se complaire dans l’amateurisme. Ils doivent impérativement s’adapter à leur nouvel environnement marqué par une exigence de qualité, d’efficacité et de performance dans la gestion des affaires publiques avec professionnalisme dans le respect des principes d’éthique”, a-t-il rappelé.
Avec cette conférence, les agents ont partagé les expériences des grands commis de l’Etat et les enjeux de la charte africaine sur les valeurs.
Bréhima Sogoba