Ce sont au total 10.628 dossiers qui ont été reçus par la commission nationale. A la suite du dépouillement, ce sont finalement 8.613 dossiers qui ont été retenus et jugés aptes à prendre part au concours.
Le concours direct de recrutement dans la Fonction publique des collectivités territoriales (FPCT) s’est tenu hier sur toute l’étendue du territoire. Ce concours direct de recrutement concerne essentiellement les enseignants des différents ordres. En effet, ce sont 3.857 postes qui sont ouverts au recrutement dans les ordres d’enseignement du fondamental (3.668), normal (18), secondaire général (117), technique et professionnel (54).
Dans le district de Bamako, les lycées Askia Mohamed, Ba Aminata Diallo, Technique et à l’Ecole centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration (ECICA) abritaient les centres d’examen. Les chefs-lieux de régions aussi en abritaient. Les candidats de la région de Kidal ont passé le concours à Gao.
Ce sont au total 10.628 dossiers qui ont été reçus par la commission nationale. A la suite du dépouillement, ce sont finalement 8.613 dossiers qui ont été retenus et jugés aptes à prendre part au concours. Le District de Bamako se taille la part du lion avec 5.097 dossiers retenus, suivi de la région de Sikasso avec 1.559 dossiers et de Mopti avec 542 dossiers. La région de Kidal ferme la marche avec seulement 22 dossiers.
La commission nationale dirigée par Adama Cissouma, secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat et composée, entre autres, du représentant du ministère de l’Education nationale, Abou Diarra, du directeur général des Collectivités territoriales, Abdrahamane Cissé, du représentant du gouvernorat Bagnan Djittèye.
Après la visite des 4 centres de Bamako, les membres de la commission ont constaté que les épreuves se déroulaient normalement. Au niveau du centre de l’ECICA, des candidats ont exprimé leur mécontentement au motif que leurs candidatures ont été rejetées pour des postes d’enseignant en dessin pour le second cycle fondamental. Ils sont pour la majorité des cas, détenteurs de diplômes de métiers d’art (plomberie, menuiserie, bijouterie etc.) qui ne correspondent pas avec les aptitudes recherchées pour enseigner le dessin au fondamental.
Malgré les explications données par la commission nationale, les mécontents ne voulaient rien comprendre. Certains d’entre eux réclamaient même l’annulation du concours en raison du rejet de leurs candidatures. Adama Cissouma, Bagnan Djittèye et Abou Diarra ont calmé les esprits qui commençaient à s’échauffer en leur faisant comprendre que la commission nationale examinera les cas de malentendus. Mais, elle est restée ferme sur le fait que le profil dont se réclament les plaignants ne correspond pas à la demande exprimée. Autrement dit, il est difficile, voire impossible de croire qu’un plombier, bijoutier ou menuisier puisse enseigner le dessin au niveau du fondamental. Cet incident n’a pas mis en cause le bon déroulement du concours dans le centre de l’ECICA.
Il faut rappeler que c’est en application de la loi n° 95-022 du 20 mars 1995 modifiée portant statut des fonctionnaires des collectivités territoriales qu’un concours direct de recrutement d’enseignants a été ouvert. Les communiqués relatifs au concours ont été diffusés par voie de presse et par affichage au niveau des gouvernorats et des Académies d’enseignement dans chaque région et dans le district de Bamako.
Seront déclarés définitivement admis les candidats ayant obtenu les maximas des points réglementairement fixés en tenant compte des emplois à pourvoir. La commission nationale est chargée de la proclamation des résultats du concours suite aux travaux de la sous-commission technique. Les candidats admis seront intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales pour le compte des collectivités territoriales suivant un arrêté du ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.
M. COULIBALY
bonne chance aux candidats
Comments are closed.