Cela fait trois semaines que l’Association des Jeunes Géographes pour le Développement Local (AJGDL) a adressé des lettres au chef du gouvernement et trois Ministres en vue d’une audience. Pour parler de l’oubli des jeunes cadres géographes lors des concours de la fonction publique. Face à cette inaction, le président de l’AJGDL Ousmane CISSE, le SGAL Karim MALE et un ex président Mahamadou Lamine CAMARA étaient face à la presse pour lui expliquer la situation, ce dimanche à la FHG.
Environ 7000 maitrisards en géographie font leur apparition sur le marché de l’emploi, de 2007 à 2017. Seulement, une vingtaine d’entre eux ont pu accéder à la fonction publique. Pire, les concours d’entrée à la fonction publique ne concernent pas ceux-ci depuis quelques années. Dépassé par le fait, l’AJGDL s’est assumé en se mobilisant pour trouver une solution à la situation qui n’a fait que trop durer. C’est ainsi que cette association s’est adressée au Premier Ministre, au Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, à celui de la fonction publique et celui de la solidarité en vue de discuter le sujet avec les plus hautes autorités du pays. Mais, ces dernières qui montrent une attitude ignorante de la situation ne donnent pas suite aux demandes de l’AJGDL.
De plus, le déficit de communication au sein de la faculté entraine la méconnaissance des domaines de compétence d’un géographe par ceux qui en ont besoin. Ce qui contribue à l’amplification des chômeurs. Sinon, comment les services de défenses, des eaux et forêts, etc. peuvent-ils s’étonner de recevoir un étudiant géographe demandant le stage chez eux ?
En outre, l’association des jeunes géographes pour le développement local a été créée en 2007 pour chercher une solution au chômage chronique auquel les jeunes cadres géographes font face. Elle a pour objectif :
– Promouvoir le développement local du Mali à travers la géographie;
– Favoriser les actions de protection de l’environnement ;
– Promouvoir l’épanouissement des jeunes par l’éducation et les échanges culturels ;
– Participer à la formation professionnelle et à la reconversion des Jeunes Géographes ;
– Faire des plaidoyers auprès des structures publiques ou privées afin de promouvoir les compétences du géographe ;
– Inciter la jeunesse à aller vers la culture de l’excellence
Par ailleurs, les étudiants de la FHG ne sont pas les seuls concernés par le chômage. Il touche à tous les étudiants de la science humaine. Or ceux-ci constituent la majorité des étudiants maliens. Cette réalité malheureuse décourage les étudiants à poursuivre leurs études. Parfois, il arrive que l’on se demande si le système scolaire malien n’est pas obsolète.
En tout état de cause, une relecture du système scolaire s’impose. Sous peine d’aller vers la fermeture des écoles. Car personne ne souhaite passer plus de dix (10) ans sur les bancs pour terminer sa vie comme un vaut-rien. Ainsi, le président de l’AJGDL, en colère, déclare ceci : ” si les autorités ne peuvent pas nous trouver du travail, qu’elles ferment la faculté ! “
Yacouba TRAORE
c’est notre devoir de génération si toute fois l’état dans son ensemble organisent des concours d’entrée a la fonction publique n’arriver pas a satisfaire le minimum d’embauche a travers les concours , nous les victimes leurs demande de fermer la dite faculté afin que nos frères soit épargnes . dans la constitution de 1992 on dit que je cite l’état doit assure l’emploi des jeunes .
a la longueur de la journée dans les medias vous ne faite que mentir sur la création de 200 000 milles emploi alorsque toutes les fonctionnaires du Mali ne dépasser pas 200 000.
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