Contrôle physique : Haro sur les fonctionnaires fictifs !

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Le contrôle physique que va entamer notre pays pour les trois mois à venir, initié par les directions nationales de la fonction publique et des collectivités territoriales, ambitionne de démasquer les fonctionnaires fictifs qui émargent au budget de l’Etat. En Côte d’Ivoire le contrôle a permis recruter plus de 2000 nouveaux fonctionnaires.

 

Le contrôle physique initié par les autorités va permettre de connaître le nombre de fonctionnaires émargeant au budget d’Etat. Les premiers réalisés sous les régimes précédents ont pu débusquer un nombre important de fonctionnaires fictifs, dont les salaires étaient perçus par des régisseurs véreux avec la complicité avec leurs patrons.

Au sein des forces de défenses, la situation est compliquée tout comme dans le corps des enseignants dont certains ne sont plus en poste, affectés dans d’autres services, mais qui continuent de signer sur le budget national.

Lorsqu’il fallait passer de contractuel d’Etat à fonctionnaire de collectivités, il a été décelé plus de 2000 faux-diplômes dont les résultats n’ont pu être publiés sachant que certains patrons avaient les mains souillées.

Le présent contrôle physique va permettre, espèrent des fonctionnaires, de favoriser la hausse des salaires promise par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, une promesse de campagne non encore tenue. Ailleurs, en Côte d’Ivoire, cette activité gouvernementale a permis de recruter de nouveaux fonctionnaires au nombre de 2000 agents publics et de renflouer la caisse de l’Etat.

Ousmane Daou

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3 COMMENTAIRES

  1. Je pense que c’est une tres bonne chose de faire un controle physique pour demasquer les fonctionnaires fictifs.Mais j’ai une inquietude sur un plan,on m’a dit aussi que les salaires seront faits sur bulletage.Mais et les institutions bancaires dans tout ca?.Les fonctionnaires sont sous prets la plupart.On peut bien faire le controle physique et laisser les salaires dans les banques

  2. Alerte aux faux billets et au blanchiment d’argent sale!

    Amadou Fabé, directeur National de la Fonction publique, apparue dans le journal de l’ortm, annonça la couleur à Nianian Aliou Traoré ce mercredi 15 octobre 2014.

    Au motif d’un prétendu contrôle physique des travailleurs de la fonction publique, qu’il serait question maintenant de payer en ESPÈCE les fonctionnaires du Mali.

    Nous connaissons la boulimie du régime IBK et son goût prononcé pour les surfacturations et autres dépenses illégales, mais ce qu’on ne savait pas c’est de nous faire retourner au moyen âge des moyens de paiement en milieu professionnel.

    Si quelqu’un travaille pour toi à titre onéreux, tu lui dois rémunération en lui payant par un moyen de paiement libellé dans une monnaie qui a cours légal.

    C’est à dire que tu as l’obligation ,de lui remettre en contrepartie de son chic travail, un moyen de paiement reconnu dans le milieu où il vit.

    La monnaie est un moyen de paiement immédiat qui a trois principales fonctions:

    1. Elle sert dans les transactions (payer un fournisseur, payer un salarié, etc);

    2. Servir à fixer la valeur des biens (fixation des prix en euro, en dollar, en FCFA, etc)

    3. À servir de valeur refuge, c’est à dire permettre d’épargner une fortune.

    Pour assurer ces fonctions, la monnaie a différentes formes:

    1. Monnaie métallique (pièces de monnaie)

    2. Monnaie papier (billets de banque)

    3. Monnaie scripturale (écritures sur les comptes bancaires)

    4. Monnaie électronique (carte bleue)

    Le développement des systèmes bancaires et la complexité de l’économie a permis de développer les autres formes de monnaie au détriment de la monnaie métallique et de la monnaie papier qui servent plutôt pour les petites transactions.

    Pour les transactions courantes et assez importantes, les comptes bancaires ont pris le dessus sur la monnaie papier par mesure d’efficacité, de sécurité et de rapidité un virement bancaire ou un chèque et une carte bleue sont préférables à des liasses de billets de banques.

    Dans un monde devenu plus criminel et plus crapuleux, la sécurité des agents économique et la protection de leur patrimoine réside dans la minimisation des transactions papier et leur limitation à des petites transactions.

    Cependant le secteur bancaire étant un secteur très contrôlé, les milieux mafieux et crapuleux se servent de la monnaie papier pour développer des activités illicites et criminels: faux billets, blanchiment de l’argent de la drogue, du proxénétisme, du terrorisme et plein d’autres activités criminels et illicites.

    Un organisme international appelé Tracfin traque justement ce blanchiment d’argent sale à travers le monde.

    Une organisation sérieuse fut-elle une entreprise ou un État ne s’adonne pas avec une telle légèreté du jour au lendemain à des transactions en liquide c’est à dire en monnaie papier.

    C’est pourtant ce que s’apprête à faire le régime IBK pour l’ensemble des travailleurs de la fonction publique du Mali au motif fallacieux d’un hypothétique contrôle physique des travailleurs du Mali.

    Si tu veux connaître physiquement tes employés, tu fais un contrôle physique d’identité mais tu ne te noies pas dans des transactions douteuses en liquide.

    Qui se cache derrière et que cache donc cette nouvelle mesure de la honte de la fonction publique du Mali?

    D’où viendront les billets de banque qui inonderont bientôt les poches des fonctionnaires maliens au risque qu’ils se font agresser à leur sortie des bureaux?

    Quelle est la position de la BCEAO face à cette arnaque géante?

    La BCEAO serait-elle en mesure de garantir aux travailleurs maliens que les billets de banque qui leur seront remis par le régime IBK ne proviennent ni des faux billet ni de l’argent d’aucune mafia en cours de blanchiment dans nos murs?

    En tout cas j’avertis tout le monde que cette affaire est louche et ne sent pas bon du tout.

    S’il s’agit de compter les salariés ou même de contrôler leurs faits et gestes, la BCEAO elle même qui est l’institut d’émission du Franc CFA chez nous, a confectionné des badges électroniques pour ces agents il y a maintenant près de 20 ans, pourquoi l’Etat malien ne fait-il pas de même pour connaître le nombre exact de ses fonctionnaires?

    Dans les milieux professionnels les badges électroniques ou les portiques électroniques ou électriques sont utilisées partout pour maîtriser les flux du personnel et bien les gérer pourquoi l’État malien ne fait-il pas de même?

    En tout cas nous mettons en garde les membres de ce gouvernement de voleurs menteurs, si jamais ils s’adonnent au blanchiment d’argent sale sur le dos fatigué de nos fonctionnaires, ils exileront en Guinée Forestière au milieu des virus Ebola et autres anacondas car nous n’allons pas attendre 2018 pour les faire dégager.

    Salute!

  3. 1. Cette histoire de deux milles faux diplômes de la fonction publique était inventée par le gouvernement contre des revendications des enseignants. Ce n’tait pas vraie du tout. Ce mensonge a été circulée deux fois: Une première fois en 2010 quand les enseignants leur intégration dans la fonction publique. Ensuite en 2013, après le coup d’état, quand les mêmes enseignants ont posé le même problème.
    2. Notre état est mal organisé et cela se sent même dans les contrôles physiques. Les agents en formation sont reversés dans la fonction publique, donc ne relèvent plus de leur service d’affection, pendant leur formation (c’est écrit sur leur décision de mise en congé de formation). Mais la fonction publique demande toujours aux services d’affectation de fournir la situation de ces agents. Au cas où une pièce n’est pas fournie on déclare l’agent fictif. Cela m’est arrivé personnellement et on a coupé mon salaire 2 ans jusqu’à ce que je retourne de l’étranger pour régulariser ma situation

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