Contrôle des agents de l’état : Mauvaise organisation ?

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Bocar Moussa Diarra,
Bocar Moussa Diarra, le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions

Le contrôle physique des agents de l’Etat, s’il était bien mené, devrait permettre d’avoir une basée de donnée plus fiable au niveau des ressources humaines de l’Etat, et de mieux contrôler les dépenses publiques liées aux salaires des fonctionnaires. Malheureusement, cette activité, si importante, est mal organisée. Ce qui risque de jouer sur l’objectif final.

Démarré il y a quelques jours, le contrôle physique des agents de l’Etat, risque d’être un échec, faute d’une mauvaise organisation. D’abord, les agents de contrôle : Ceux-ci doivent remplir, convenablement leur mission sans état d’âme si on sait qu’au Mali, tout se négocie. Par exemple, au niveau de certaines structures, certains cadres arrivent à convaincre l’agent de contrôle du cahier d’arrivée et de départ, de mentionner des heures « convenues ».

Ensuite, le moment choisi pour faire le contrôle : Le contrôle a lieu au moment où l’UNTM menace d’aller en grève. Hasard de calendrier ou choix délibéré ? Toujours est-il que cela risque de perturber le contrôle. Les négociations entre la centrale syndicale UNTM et le gouvernement, se sont poursuivies jusqu’à samedi. Sans qu’il n’y ait accord global. La centrale menace donc d’aller en grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national. Cette grève qui se profile à l’horizon, sauf par extraordinaire, semble inévitable eu égard à la rigidité du gouvernement sur ses positions. Quel sera le comportement des agents de l’Etat, chargés du contrôle enclenché ? Vont-ils boycotter leur travail ou joueront-ils franc jeu ?

De toutes les manières, l’un (la grève ou le contrôle) risque de jouer sur l’autre. A cause du contrôle, le paiement de salaire se fait par « billetage ». Ce qui oblige la présence physique de l’agent. Mais, depuis le démarrage du contrôle, c’est la grande bousculade. Du coup, les agents de contrôle sont débordés. Ce qui peut engendrer certaines mauvaises manœuvres. Et fausser les jeux.

Tièmoko Traoré

 

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4 COMMENTAIRES

  1. No comment. Une autre illustration du manque de sérieux dans la gestion des affaires de l’état. Made in Mali.

  2. M. le ministre de la fonction publique n’est pas conscient des actes que son departement pose sinon comment expliquer cette mauvaise organisation du controle physique.Par exemple,moi je devais etre controlé le 23 entre 14H et 15H30 et aujaurdhui nous sommes le 27 et aucun controle n’a eu lieu et pas d’eplication pour ce retard non plus.Ainsi les salaires des agents sont pris en otage et moi je me demande si cela n’a pas de lien avec les mvmts de greve.si c’est le cas c’est peine perdue pour le ministre car nous n’abanderons pas nos revendications legitimes.Vive le Mali

  3. L’ADMINISTRATION MALIENNE A BESOIN DE DEUX CHOSES TRÈS SIMPLE POUR ETRE EFFICACE:

    1- S’ORGANISER DANS LE TRAVAIL SELON LA PRIORITÉ

    2- FAIRE UN BON SUIVI DES DOSSIERS …. MAIS MALHEUREUSEMENT SES 2 NE SONT PAS

    APPLIQUÉES. c’EST DU N’IMPORTE QUOI PARTOUT OU TU VAS….

  4. Sabotage de ce foutu gouvernement, le salaire est sacré et ne mérite aucune manipulation sans consultation préalable du bénéficiaire. Les gens s’organisent depuis des années en fonction du versement qui est constant, pourquoi une personne qui n’a même pas été programmé pourra faire ses dépenses dans ce cas. AU MALI, on ne se respecte pas

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