Pour avoir été disqualifiés au concours de recrutement direct dans la fonction publique, des jeunes saisiront le gouvernement ce matin. Ils espèrent que l’Etat reconsidérera sa position avant la date de clôture de dépôts des dossiers prévue pour le 31 de ce mois.
Les jeunes diplômés sans emploi sont appelés au concours du recrutement direct à la fonction publique malienne le 8 septembre prochain. Toutefois, certaines filières de formation ont été omises ou du moins exclues de la course et doivent prendre leur mal en patience.
La colère est vite montée d’un cran. Pour mieux faire entendre leur voix, les jeunes de ces différents corps viennent de se regrouper en une association dénommée Collectif des jeunes diplômés sans emploi, pour manifester leur mécontentement aux autorités.
Une correspondance sera soumise ce matin au département de la tutelle et au-delà. L’idée de saisir les autorités est issue de leur 2e assemblé générale d’information tenue le samedi dernier à la Maison des jeunes de Bamako. L’AG a regroupé plusieurs dizaines des jeunes victimes de la situation.
Le président du Collectif, Alassane Dembélé, juriste de formation, en chômage depuis 2005, a expliqué que l’objectif de cette assemblée est de rassembler tous les jeunes diplômés sans emploi victimes de l’injustice chronique de l’Etat malien depuis quelques années.
“De nombreux diplômés comme les juristes, les géographes, les économistes, les gestionnaires, etc. n’ont plus droit au concours de recrutement direct dans la fonction publique. Cela n’est pas juste et ne pourra plus continuer. Nous avons été aux mêmes écoles étatiques que ceux qui ont la chance de concourir. Les autorités doivent traiter tous les fils et filles du pays sur le même pied d’égalité, c’est-à-dire donner la chance à chacun de faire le concours”, s’est défendu M. Dembélé.
“Nous chercherons nos droits dans le plus grand respect de la démocratie. La société civile malienne et la communauté internationale seront informées de cet arbitraire de l’Etat”, a prévenu Alassane Dembélé.
Cette situation est déplorable, selon Moussa Ouattara, juriste de formation au chômage, qui a invité le ministre de tutelle à revoir son calendrier en donnant une chance à tous de participer au concours. Les jeunes attendent une suite favorable à la correspondance qu’ils adresseront aux autorités ce lundi.
En cas d’échec, d’autres voies seront explorées pour la satisfaction de leurs doléances.
Maliki Diallo
Si le gouvernement pouvait revoir sa copie ç'allait etre mieux car beaucoup de corps ont ete disqualifiés. Par exemple ma cousine a fait Envvironnement et Proprete en Algerie mais elle a eu son diplome rejete au monment du depot : pour envoronnement il faut un diplome des eaux et forets et pour l'hygiène e proprete il faut un diplome de la sante et pour environnement mine il faut avoir un diplome d'ingenieur.
Si le gouvernement pouvait revoir sa copie ç'allait etre mieux car beaucoup de corps ont ete disqualifiés. Par exemple ma cousine a fait Envvironnement et Proprete en Algerie mais elle a eu son diplome rejete au monment du depot : pour envoronnement il faut un diplome des eaux et forets et pour l'hygiène e proprete il faut un diplome de la sante et pour environnement mine il faut avoir un diplome d'ingenieur.
il faut peut être aussi expliquer aux gens les corps dans lesquels vous êtes exclu. cela facilitera la compréhension des lecteurs.
Comments are closed.