L’Administration publique dans les pays africains est gangrenée par des maux qui ont pour noms : fraude, corruption et politisation. En effet, c’est suite à la proclamation des résultats du précédent concours d’entrée à la fonction publique, sous l’ère de l’ex-Ministre de la Fonction Publique, Bocar Moussa Diarra, que Mahamane Diakité, Comptable de formation, a été victime d’une injustice inqualifiable. Que s’est-il passé ? Au fait, Diakité avait postulé pour un poste de contrôleur des finances avec comme centre d’examen, le Lycée Technique de Bamako. A l’issue de la proclamation des résultats, le constat est amer et révoltant : Mahamane Diakité aura l’agréable surprise d’apercevoir le nom d’un autre candidat, Aldjouma Traoré, avec son numéro de place comme admis. L’intéressé, en quête de réparation, a approché le Directeur des Ressources Humaines de la Fonction Publique, mais sans résultat satisfaisant après d’incessants va et vient entre son domicile et la cité administrative. En effet, une fois approché, le département a reconnu cette grosse erreur tout en promettant à Mahamane Diakité de le faire rentrer dans ses droits, promesse jamais tenue et le pauvre est abandonné à son sort. Alors que le Directeur des ressources humaines du ministère lui avait promis de régler son cas avant le 1er janvier 2015, mais jusqu’à cette date plus rien et c’est le silence radio. Chose bizarre, Adjouma Traoré a composé à Sikasso, et comment son nom se retrouve dans un centre de Bamako ? Et comme c’est le silence total au niveau du ministère, est-ce un moyen du département de se débarrasser de l’intéressé n’ayant pas pu trouver une tierce personne ou de « bras longs » pour la défense de sa cause ? M. Diakité est toujours à la recherche de ses droits pour que justice soit faite sur cet acte de corruption inqualifiable à un moment où le Chef de l’Etat avait déclaré l’année 2014 comme une année de lutte contre la corruption. La corruption a-t-elle encore de beaux jours devant lui au Mali ? D’une façon générale, cette situation est liée au fait que les concours d’entrée et de recrutement dans l’administration publique sont souvent émaillés de fraudes et de corruption. Sans compter la politisation de l’Administration publique. L’objectif du président IBK de doter le Mali d’une administration efficace et non d’une fonction publique sociale où on recrute des gens payés pour ne rien faire», n’est pas pour aujourd’hui. Il est temps que le ministre de la fonction publique se saisisse de cette situation, afin de donner le sourire au sieur Mahamane Diakité qui attend toujours sur le carreau.
Paul N’GUESSAN
k dieu fasse lumiere sr c7 situation
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