Le concours d’entrée à la fonction publique des collectivités est à sa troisième édition cette année. A l’instar des autres régions du Mali, le lycée Didier de Monclos de Sikasso a abrité, le dimanche 7 octobre dernier, ce concours direct de recrutement des enseignants dans la fonction publique des collectivités. Ils étaient 1534 candidats à postuler dans quatre ordres d’enseignement à savoir le fondamental, le secondaire et général, le technique et professionnel et l’enseignement moral. C’est dans la salle 26 que le directeur du cabinet du gouverneur représentant celui-ci, M. Sidi Konaté a ouvert la 1ère enveloppe contenant un sujet.
Par ce geste, le représentant de l’exécutif dont régional a profité de l’occasion pour donner des conseils aux candidats. Cela fait trois ans maintenant que le ministère de l’administration organise conjointement avec celui de l’éducation le concours de recrutement des enseignants fonctionnaires des collectivités.
Des insuffisances persistent toujours dans son organisation. Par exemple à Sikasso, certains candidats ont été surpris de constater qu’on a changé leur spécialité.
Certains justifient cela par le fait que les vrais techniciens ne sont pas impliqués dans le traitement des dossiers. On accuse le gouvernorat d’avoir organisé ce concours sans impliquer l’académie qui est le service technique en chargé du recrutement.
La preuve en est que les feuilles d’examen manquaient dans les salles, pas de feuilles de brouillon. Même pas de secrétariat bien organisé.
Le Directeur d’Académie de Sikasso, Siaka Sanogo s’est battu personnellement pour pallier à ces insuffisances. Il a ensuite donné des feuilles d’examen et des feuilles de brouillon. Il faut signaler la présence du président du conseil du Cercle de Sikasso, Nagazanga Diassa.
A titre de rappel l’année, où les collectivités elles-mêmes ont organisé le concours, il y a eu moins d’insuffisances. Malgré tout, les 1534 candidats ont composé (584 généralistes, 747 spécialistes, 9 scolaires et 126 secondaires) excepté les 68 candidats absents.
En tout cas, tout le monde est convenu que pour les futurs concours il serait mieux de confier l’organisation au service technique de l’académie conjointement avec le conseil de cercle. Donnons à César ce qui est à César.
Seydou DIAMOUTENE
Correspondant
à Koutiala
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