On a l’habitude de dire que “la confiance n’exclue pas le contrôle”. Cette fois, l’adage semble bien évident. Car, à une semaine du concours de la magistrature organisé sous le contrôle du ministère de la Justice , plusieurs tentatives de fraudes, perpétrées par certains candidats, ont été démasquées.
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N’eut été la vigilance des membres du comité d’organisation de l’examen dudit concours, des titulaires de faux diplômes allaient devenir de futurs magistrats.
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Ainsi, après la fixation de la date de l’examen -prévue les 3 et 4 novembre 2007- et l’affichage de la liste des candidats retenus, la commission n’a pas manqué d’afficher aussi la liste des rejets de candidature, avec leurs différents motifs.
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En tout, près de 20 dossiers ont fait l’objet de rejets, dans les différents ordres administratif et judiciaire. Parmi les rejets, il y en a 6 pour défaut de casier judiciaire, 8 faux diplômes, 4 pour faute de limite d’âge, 1 pour défaut de diplôme en ordre, 11 pour défaut de certificat de nationalité, 2 pour d’autres cas…
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Tous ces cas ne représentent qu’une partie visible de l’iceberg, et la traque aux fraudeurs ne fait que commencer. Mais vu le nombre de candidats qui se sont présentés, la tâche ne sera pas du tout aisée pour les organisateurs.
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Par ailleurs, on se rappelle que Me Fanta Sylla avait combattu les fraudes au niveau des concours.
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Il revient donc au nouveau ministre de faire preuve de vigilance pour que ce concours puisse se dérouler dans la transparence et que les meilleurs gagnent. De toute façon, ces magouilles n’honorent pas l’Etat, encore moins les jeunes diplômés.
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