Cascades de grèves : L’incapacité du gouvernement !

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Mme Diarra Raky Talla, Ministre de la Fonction publique
Mme Diarra Raky Talla, Ministre de la Fonction publique

Le front social connait  une agitation sans précèdent avec une succession de préavis de grèves et de grèves qui touchent pratiquement tous les secteurs. Ainsi, plusieurs syndicats nationaux, notamment la santé, l’éducation sont en grève. Conséquence : ces deux secteurs sont paralysés  depuis le début de la semaine. Aujourd’hui, l’évidence est là. Les autorités en charge du travail semblent incapables d’instaurer le dialogue avec ses partenaires  sociaux pour éviter cette cascade de mouvements préjudiciables au pays

Le Mali va Mal. La preuve ? En plus de l’insécurité  qui gagne l’ensemble du pays, le front social s’agite dans tous les sens. Depuis le début de cette semaine, les structures sanitaires (hôpitaux, centre de santé)  sont paralysés, suite  au mot d’ordre de grève illimitée du syndicat de la santé. Dans les hôpitaux, le mouvement  est fortement ressenti par les patients qui ne savent plus à quel  saint se vouer. A l’opposé, le gouvernement,  incapable de cerner la crise, affiche un silence coupable face  au drame en cours. Mépris ou laxisme ? Si  ce n’est l’un, c’est certainement l’autre. Dans aucun pays au monde, un gouvernement responsable  ne se comporte de la sorte.

Au même moment, des milliers de scolaires sont dans la rue ou à la maison à cause de la grève  de 9 jours décrétée par six syndicats de l’enseignement  fondamentale et du secondaire.

Là également, le régime d’IBK n’arrive  pas à gérer un front scolaire qui a déjà  engendré plusieurs mouvements de débrayages. Cette fois-ci, les enseignants ont décidé d’abandonner  les classes pour protester contre le «  non-respect des engagements pris » par le gouvernement. C’est dire qu’il existe actuellement un véritable problème entre le gouvernement qui prend des engagements à tout vent, et ses partenaires sociaux. Voilà, comment l’Etat est géré !

Autre problème ? C’est l’incapacité notoire du ministère du travail et de la fonction publique à apporter des solutions idoines à la forte demande sociale.  C’est pourquoi, chaque syndicat a décidé de se faire attendre  et de se mettre en mouvements. S’y ajoute,  qu’avec le silence des centrales syndicales (Untm et  Cstm) face aux revendications des travailleurs, les syndicats nationaux  ont pris le relai. Ce qui explique, en partie, toutes ces grèves enregistrées depuis un certain temps. En clair, chaque syndicat entend être maitre du sort de ses syndiqués  face  à un gouvernement visiblement débordé de toutes parts.

Sambou Diarra

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2 COMMENTAIRES

  1. Les responsables des Centrales syndicales sont pris en compte dans les conseils d’administration où il y a à boire et à manger. Ils ne se désolidariseront du gouvernement qu’au dernier moment.
    Le gouvernement attend le mot d’ordre de la France car il s’agit de franc CFA.Eux sont occupés à leur enracinement dans le Sahara.

  2. On est tente de se demander ce que ce gouvernement fait réellement pour les populations. Les dirigeants maliens ont atteint un niveau d’inconscience, d’insouciance jamais inégale meme au temps du dictateur Moussa.

    IBK est une veritable désillusion , une honte, une peste pour le mali, le malien. Il ne fait que voyager a l’extérieur, il n’a aucun souci pour le mali profond.

    Le malien est tellement decu qu’on le croit anesthésie, mais le sursuat risque d’être tres douloureux pour IBK et sa famille, ces vampires, FOUGARDEN NOUNOU…

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