L’actualité de la radiation des 263 fonctionnaires n’a pas encore fini de faire couler de la salive et de l’encre. Le député PARENA élu à Dioïla, l’honorable Konimba Sidibé ne s’est pas fait pas prier, hier à l’Hémicycle, pour demander des éclairages sur ce dossier au ministre de la Fonction publique, de la réforme administrative, chargé des relations avec les institutions, Mamadou Namory Traoré. Celui-ci a convaincu plus d’un par sa volonté de redonner force à la loi et au principe de l’égalité des chances de tous les citoyens devant l’emploi public. Quant au ministre Moussa Sinko Coulibaly de l’Administration territoriale, face au député Mamadou Diarra de la commune II, à propos des malversations foncières, il a présenté l’arsenal juridique avant de s’engager à prendre des dispositions pour assainir le domaine de la gestion foncière au Mali.
La séance plénière d’hier était présidée par l’honorable Younoussi Touré, président par intérim de l’Hémicycle. Les travaux ont commencé avec les questions orales. Le premier intervenant était le député élu en commune II du district de Bamako, Mamadou Diarra. Ses questions adressées au ministre de la Défense seront remises à une prochaine séance, le ministre étant en mission à l’extérieur.
Au titre des questions adressées au ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, le député URD élu en commune II du district de Bamako se préoccupe du sort du foncier au Mali en général et en commune II du district de Bamako en particulier. L’élu du peuple a, pour la circonstance, fait venir dans la salle de délibération de l’Hémicycle les déguerpis et autres personnes victimes de spéculations foncières.”300 familles vont être déguerpies à Bougouba et près de 400 dans le quartier spontané de la Zone industrielle (Bougoufiéni à côté de Luna-parc) au profit des commerçants. Est-ce pour cause d’utilité publique ? Quelle est la place des notables, des familles fondatrices de Bamako dans la gestion foncière de la commune ? Quelle solution immédiate préconisez-vous pour parer à ces injustices ? Dans tous les pays du monde, les ressources proviennent de la fiscalité foncière, du cadastre ; pourquoi jusqu’à présent, le Mali n’a pas assigné une fiscalité foncière digne de ce nom ? “, a-t-il interrogé.
L’honorable Mamadou Diarra s’est préoccupé aussi des prérogatives du Gouverneur, du maire du district et du maire de la commune dans la gestion du foncier. Il ne manquera pas de déplorer le sort du fleuve Niger menacé de disparaître du fait de la spéculation foncière.
Face à toutes ces inquiétudes, le ministre Moussa Sinko Coulibaly a d’abord usé de ruse en prenant plus de temps à reprendre d’abord les questions, à ressasser des généralités et à rappeler des textes régissant le foncier. Ce qui a réduit le temps restant dans les soixante minutes consacrées à cette séquence. Le ministre a pu expliquer les malversations liées au lotissement irrégulier et à des injustices commises dans le domaine du foncier. Quelque fois avec l’implication malveillante de la justice. Colonel Moussa Sinko Coulibaly a rassuré les uns et les autres sur sa volonté de faire régner de l’ordre dans ce domaine.
Pour sa part, l’honorable Konimba Sidibé a cherché à voir clair dans le dossier de la radiation des 263 fonctionnaires par une récente décision du ministre Mamadou Namory Traoré de la Fonction publique. “Quelles sont les principales dispositions prévues par la réglementation en vigueur pour le recrutement et l’intégration d’agents dans la fonction publique ? Quels sont les objectifs visés par cette réglementation ? Quelles méthodes et procédures ont-elles été utilisées pour recruter les agents radiés ? Quelles sont les raisons de la radiation de ces agents de la Fonction publique ? Est-il exact que certains des agents radiés sont des enfants de hauts dirigeants de l’Etat ? Si la décision de radiation de ces agents est fondée, les responsables de l’Etat qui ont fait ces recrutements n’ont-ils pas fauté ? Si oui, quelles sanctions encourent-ils ? Avez-vous l’intention de faire appliquer ces sanctions ? ” a-t-il questionné. Le ministre Mamadou Namory Traoré dira que la question de l’emploi est très préoccupante pour tous les gouvernements. “J‘ai l’impression qu’être ministre de la Fonction publique dans nos pays est la chose la plus difficile sur terre. Si c’est à reprendre, je ne recommencerai pas“.
Pour le ministre Mamadou Namory Traoré a expliqué qu’actuellement, il existe 80 000 diplômés sans emploi. Il est prévu bientôt le recrutement de 1512 fonctionnaires sur concours comme le veut la loi. Il est interdit de recruter à un emploi clairement défini surtout dans les catégories A, B et C sans passer par un concours.
En clair, a insisté le ministre, le législateur a imposé que l’Etat ne peut recruter qu’en fonction de ses besoins et de ses moyens et après que l’avis du concours soit rendu public. Ceci garantit le principe de l’égalité des chances des citoyens à l’emploi public. «Il s’agit pour l’Etat de recruter en fonction de ses besoins et de ses moyens… Ces agents ont d’abord été recrutés comme des contractuels A, B et C. Le même jour, ces agents sont devenus fonctionnaires des catégories A, B et C/ Certains parmi eux sont devenus administrateurs civils, inspecteurs des douanes, inspecteurs du Trésor, conseillers des affaires étrangères, etc. Alors que les textes disent clairement que nul ne peut accéder à ces postes sans passer passer par le concours d’accès à l’ENA nouvelle formule».
Bruno D SEGBEDJI
Le député de Dioila Konimba Sidibé a déçu le peuple Malien, au retour il a été humilié par ses pairs de l’assemblée dans une cacophonie ironique. L’homme en question veut se faire populariser, dorloter, choyer par les Maliens si possible poser ses premières pierres de sa politique en dénigrant l’actuel ministre de la fonction publique en le reprochant de clarifier la dite affaire épineuse sur «la radiation de certains fonctionnaires recrutés illégalement » une action qu’il a surement regretté. La séance a été marqué par un monde fou curieux et mobilisé donc public, le ministre a éberlué et persuadé le peuple malien par son savoir et sa lucidité marquant les points sur les « i » de Monsieur Konimba Sidibé avec preuve et hardiesse, chose rare dans notre parlement. En somme nous pouvons retenir que le député Konimba Sidibé n’a guère eu gain de cause dans la mesure où l’homme voulait piéger et faire ramasser le ministre les pots cassés en contrario le ministre a non seulement déjoué le piège du député mais il a su le montrer sa taille intellectuelle au député qui veut montrer au peuple Malien son agrégat en Economie Gestion et son expertise en Comptabilité , chose qui n’a rien a voir avec la politique et le sens social , troublé et convaincu par la réponse du ministre mais le député de cette ville de Dioila n’a pu avalé au point qu’il a eu l’audace de dire que « c’est à cause du chaumage et du désengagement total de l’Etat pour la création d’emploi que les jeunes diplômés sans emploi ont pris les armes pour rejoindre les islamistes et les sécessionnistes du nord Mali » un propos qui mérite d’être relaté par un ignorant, un analphabète, et un obscurantiste que par un instruis et comme on le dis souvent « on répond les stupides par un silence » mais l’assemblée nationale lui répondit par un brouhaha moqueur « Wôôôôôôôôô !!!!!!!!! ». Il a fallu l’intervention du Président de l’Assemblée pour faire régner le silence. Vexé et mortifié par ses collègues, le député se mit au diapason par un encouragement non voulu de ce fameux ministre pour clore le débat par une seule phrase « Nous vous soutiendrons dans vos actions » ça se voit que konimba Sidibé à été payer le ministre
Le député et le ministre sont des amis. Ça se voit que les questions étaient celles auxquelles le ministre pouvait répondre aisément. foutez la paix au jeunes et libérez le pays. d’autres avant eux ont été recrutés sans concours et après ils ont même pris des armes contre le Mali
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