Affaire des faux diplômés de la Fonction publique malienne : 82 nanas contre 62 mecs: Une affaire banale de f…

12

Le saviez-vous ? La première liste publiées  relatives aux présumés faux diplômés de la Fonction publique malienne comporte 82 femmes contre 62 hommes. Instructif non au regard de la traditionnelle proportion fille-garçon scolarisée au Mali?  
En clair, le quota de femmes ici présent défie toutes les statistiques en la matière. De quoi soupçonner une motivation ardemment sensuelle si ce n’est, de la part des autorités, au moment des faits,  le souci de «l’équité du genre» et/ou de la «discrimination positive» prônée par les partenaires au développement. Enfin…
Soulignons que le dernier arrêté (N° 0037) signé est en date du 12 janvier 2012 alors que le dernier (N° 4816) a été établi le 29 novembre 2011.  Des cas, récents, soit dit en passant.
L’on s’interroge, en tout état de cause, du bien fondé, de la part des gouvernants actuels, de publier pareille liste et d’engager, éventuellement des poursuites contre les auteurs présumés de ces cas de faux et usage de faux. Et pour cause : Il existe une jurisprudence en la matière.
Les anciennes autorités avaient elles aussi, procédé à un recensement de l’effectif de la fonction publique en vue de sa moralisation. Elles durent cependant classer le dossier sans jamais publier les résultats de l’enquête. Les présumés auteurs émargent toujours sur le budget d’Etat. Affaire classée !
Une attitude contraire à cette première démarche ne manquera certainement de susciter des réactions s’il est vrai que la loi reste la même pour tous. En somme, le dernier avocat fraichement sorti de l’école gagnera son procès en évoquant cette jurisprudence et la tendance, pour le moins officielle, de deux poids, deux mesures.
Cet autre avocat, peut-être moins novice, signalera que l’Etat malien a, en outre procédé à des recrutements abusifs à titre exceptionnel et sans support juridique, d’ex-combattants de la rébellion au détriment des autres citoyens Maliens et en violation des critères de recrutement de la fonction publique malienne.  Sommes-nous tous égaux devant la loi ?
Et puis, qu’on se le dise : qu’est-ce qu’un vrai faux diplôme ? Celui falsifié, acheté ou généreusement octroyé comme le veut la tendance depuis maintenant plusieurs années au Mali et au regard du niveau exécrable de nombreux cadres et agents de la fonction publique  malienne? On le sait : les vrais diplômes ne reflètent pas en général le vrai niveau de leurs détenteurs au Mali. Alors, où se trouve le faux ? Là est toute la question.
B. Diarrassouba

Commentaires via Facebook :

12 COMMENTAIRES

  1. Les faux diplômes sont des faux et les vrais sont des vrais. Merci. L’une des règles communes aux pays du sud, c’est l’analphabetisme et le manque de courage pour affrontrer le vrai, le réel. Rien n’est faux, comme rien n’est vrai; tout est hypothétique, vérifiable et falsifiable. L’homme detenant le faux diplome n’est toujours pas fautif, il peut être victime d’une complicité de son capital social, encore moins celui qui detient le supposé vrai diplome n’est pas toutefois juste. Pour moi, M. le ministre, il faut chercher à restituer les responsabilités devant les fonctions à exercer que d’introduire de nouveaux problèmes dans le pays. EST CE QUE NOUS SOMMES TOUS JUSTES? QUI, D’ENTRE NOUS, N’A JAMAIS TRICHE? EST CE QUE NOUS AVONS ETE PUNIS DE TOUT LES ERREURS DONT NOUS AVONS COMMISES?

  2. En tout cas, un article écrit sans problématique claire et sans recherche ni analyse sérieuse constitue un critère assez partinent pour distinguer un vrai journaliste d’un faux! Et cela sans se poser de question métaphysique sur le sens du FAUX…

  3. Dans tous les cas, le faux ne peut nullement prospérer et n’importe avocat néophyte le sait. Alors trouvez autre chose pour que les détenteurs de faux diplôme puissent se justifier ou laisser la place aux vrais diplômés.

  4. les filles paient leurs diplomes avec leurs fesses et les mecs avec des Fcfa .Pas etonnant qu’ils soient corrompus par la suite ,ils cherchent à recuperer leur mise 🙄 🙄 🙄 🙄 et si tous les maliens veulent rentrer dans la fonction publique ,c’est parce qu’ils savent que c’est un moyen de s’enrichir 👿 👿

    • Stop ne fait pas la stéréotype ( LES )
      Écoute toutes les filles ne font pas merde
      Ne mélange pas vitesse et précipitation
      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
      même dans ton pays la France il y a de cas similaire

  5. Laissez les gens faire leur job
    si ces 20 ans nous avons de gens diplômés avec de vrai diplômes
    ça changer quoi
    alors si ces gens là que vous accusez sont de courageux propre honnête
    alors laissez ébauches paix
    😳 😳

    • Doucara comment peux tu parler de gens propres et honnetes à partir du moment ou ils ont déjà triché sur leurs diplomes ???????ce que tu dis ne tient pas la route !! 🙄 🙄

      • Bien vu on s’en fou de faux diplômes on veut la libération du nord un point un trait dans tous les cas le gouvernement CMD n’est pas venu pour faire kokadiè il est venu pour la libération du nord et organiser des élections. Je suis très désolé de voir ces paragraphes hors sujets. Dans 1 mois et pas plus s’il y a pas d’actions allant dans le sens de la libération du nord, Que la population demande la dissolution pure et simple de ce gouvernement car c’est faire vivre ATT qui est absent de la scène. Que ce que les religieux attendent pour réconcilier les bérets rouges et les autres bérets?
        A bon lecteur salut

        • Il n y aura pas de réconciliation puisque Sanogo a détruit les certes rouges
          personne n a levé le petit doigt pour réagir

      • Avec Sanogo derrière le Gouvernement, l’armée malienne n’ira jamais au nord. C’est déplorable ! Tantot ils preparent une offensive, tantot on parle d’attaque carrement. Pure diversion ! Ils sont là, calés et ont oublié le chemin du nord. Dommage !

        Par ailleurs, on perd du temps, il faut detruire le camp de kati. Les berets sont les seuls à pouvoir liberer bamako et pourquoi pas le nord, raison pour laquelle ils ont été écartés par ces cons.

Comments are closed.