Ils se disent les victimes d’un malentendu entre le ministre du Travail et de la Fonction publique, Mme Diarra Raky Talla, et son homologue de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé.
Lors d’une assemblée générale couplée à une conférence de presse à la Bourse du travail, le mercredi 2 novembre 2016, le Collectif des 501 agents recrutés dans la fonction publique à travers la décision n°10-35 du 9 septembre 2016, ont exprimé leur ras-le-bol face à l’annulation de leur décision par le ministre de l’Economie et des Finances. Ils demandent à toutes les personnes de bonne foi notamment le Premier ministre à les aider à avoir leur droit.
“Nous avons servi ce pays plusieurs années en étant stagiaires et bénévoles. Parmi nous certains ont fait plus de 10 ans dans ce statut. C’est ainsi que, quand l’Etat a eu besoin de recruter des agents, nous avons postulé pour intégrer la fonction publique en catégories D, comme les règlements l’autorisent. Et nous avons été recrutés selon la loi. Mais un beau jour, nous avons été empêchés d’accéder à nos bureaux sous prétexte que notre décision a été annulée par le ministre de l’Economie, Dr. Boubou Cissé. Aujourd’hui, nous sommes victimes d’injustice dans notre propres pays, et nous demandons simplement aux ministres notamment le Premier ministre de faire en sorte que nous soyons mis dans nos droits. Nous voulons juste travailler pour servir notre pays”, ont-ils exprimé.
Pour eux, leur recrutement n’a été aucunement entaché d’irrégularité. L’étape judiciaire pour ce licenciement abusif n’est pas écartée.
Retenons que ces agents sont de la catégorie D, 1er échelon et sont affectés aux postes d’aides-comptables, d’agents de poursuite, de collecteurs de taxes, d’agents de saisie, de chauffeurs, de standardistes, d’aide-informaticiens, d’aide-magasiniers, d’aide-archivistes, d’aide-bibliothécaires, de relieurs, de trieuses, de ronéotypistes (personnes qui travaillent à la reproduction de documents) et de la catégorie E, 1er échelon aux postes de manœuvres, de filles et garçons de salle et de plantons.
Affaire à suivre…
Seydou K. Koné