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En Islam, c’est le croissant lunaire qui fixe les fidèles sur le début et la fin du mois de ramadan. A 22 heures c’était chose faite. Les Maliens savaient que ce vendredi de l’Aïd-el-fitr était aussi celui du dernier match des Aigles du Mali avec les Eperviers du Togo dans le cadre de éliminatoires de la Coupe africaine de football des Nations. Match à l’issue duquel les nôtres pouvaient se qualifier où être éliminés.
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Il y a eu la prière collective, on a vu les habits neufs, on a senti le fumet des plats des grands jours dans les familles. Mais, incontestablement, les frissons de la grande affaire qu’on attendait à 15 H 30 étaient perceptibles chez les Bamakois, dont beaucoup ont reporté leurs visites traditionnelles de salutations, de bénédictions et de demande de pardon chez leurs coreligionnaires et leurs proches pour ne pas rater une seule seconde du match, dont l’ORTM avait promis la retransmission sur le petit écran : mais une panne technique l’en empêchera. De bout en bout le match sera donc suivi à la radio. Les plus grands supporters, eux, étaient à Lomé, avec nos joueurs.
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Au coup de sifflet final, la fête a repris de plus belle. Cette victoire a occasionné de nouvelles invitations et la multiplication des cadeaux à l’endroit des enfants qui se promenaient de famille en famille.
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rnLes populations riveraines des grandes artères de la capitale sont sorties pour exprimer leur joie. Malgré la présence des forces de l’ordre pour veiller à ce que cette manifestation de joie ne se dégénère pas, de nombreux accident seront enregistrés du côté des motocyclistes. Les agents de la Protection civile étaient là pour évacuer les blessés au niveau des centres hospitaliers. Mais beaucoup estiment que les dégâts auront été minimisés, grâce aux communiqués des radios de proximité invitant à la prudence dans la manifestation de cette double fête.
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Abdoul Karim Maïga
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