ATT à l''occasion du 22 septembre : Un discours obscur

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Le vendredi dernier, veille de la journée commémorative du 47e anniversaire du Mali indépendant, le général Amadou Toumani Touré s’est adressé à la nation, sur un registre plutôt abscons.

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Depuis sa « brillante » réélection, le 22 septembre était la première occasion que le président ATT a eue pour s’adresser de façon solennelle à la nation. Sur plusieurs questions sur lesquelles on l’attendait : crise du Nord, cherté de la vie, école, gouvernement… il est soit resté évasif, soit dans les commentaires, s’il ne les a pas simplement occultées…

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Un des points forts de cette adresse a sans nul doute été l’annonce de la création d’une commission qui sera chargée d’auditer notre système électoral et d’en déceler les lacunes.

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Sarko, pour ne pas le nommer, disait récemment qu’un chef d’Etat est élu pour résoudre les problèmes et non pour les commenter. ATT a beaucoup commenté les problèmes du Mali, nous rassurant sur un fait : il sait de quoi nous souffrons. S’il n’a pas parlé des crises récurrentes entre médecins et justice, entre autres, ou de l’arrestation et l’incarcération des étudiants, il a quand même fait savoir que bien d’autres questions sont connues de lui.

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Bahanga ? On négocie, mais on ne sortira pas du cadre de l’Accord d’Alger. « Au cours des derniers mois, notre pays à l’instar de ceux de la sous-région, voire même d’autres continents, a connu une hausse des prix de certains produits de grande consommation. Les effets cumulés de la mondialisation, des aléas climatiques, du renchérissement du prix du pétrole, ont provoqué une pénurie de matières premières agricoles, et une flambée des prix, qui affecte le pouvoir d’achat du consommateur. Les mesures vigoureuses prises par le gouvernement ont contribué à amoindrir les charges pour les ménages », dira ATT sur la question relative à la cherté de la vie.

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Les anciens disent qu’il faut se rappeler l’histoire sous peine de la répéter. ATT, avec le ton pris par Churchill pour préparer les Anglais à la guerre, nous a avisé : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est désormais le chemin ».

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Avec un ton qui frisait le chantage, il annoncera, en y insistant, sur les dossiers reçus de services de contrôle et dont certains sont déjà transmis à la justice.

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Sinon, que retenir d’autre ? Il a utilisé, en 12 minutes, 14 fois le « je ».

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Alexis Kalambry

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