Z’histoires : Adolph Hitler, un fruit de l’inceste

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    L’Histoire, c’est le total des choses qui auraient pu être évitées, disent les uns. C’est une suite de mensonges, sur lesquels les hommes se sont mis d’accord, renchérissent les autres. Celui qui plongea l’Europe dans l’horreur et le chaos incarne bien ces définitions de l’histoire. Car, aussi loin que remontera le temps, son nom restera gravé dans les annales de l’Histoire. Ce nom, c’est Adolph Hitler…
    L’enfance du petit Addi (son surnom de famille) est empreinte de haine et d’aigreur. Cet être chétif, névrosé et psychotique ne faisait guère le bonheur de ses parents. Il était bastonné et persécuté par son père, qui ne pouvait le sentir, et pour cause. Le père avait engrossé sa nièce, qui donna naissance à … « cette erreur de la nature ». Mais autant ce « fruit de l’inceste », haïssait ses parents, autant il était chéri par sa mère, qui lui prédisait un avenir de génie. Génie, Adolph, le fut, mais un génie du Mal. Si bien qu’on le soupçonna d’avoir tué son père, en empoisonnant sa nourriture.
    Avant de mourir à son tour, d’un cancer du sein, sa mère le confia à Angela, une demi-sœur qu’Adolph haïssait aussi. Il entra alors à l’Ecole des Beaux Arts, dirigée par des Juifs. Il en fut vite exclu pour incompétence : ses tableaux étaient minables. Dès lors, naît sa haine pour les Juifs. Et il se jura de les exterminer… jusqu’au dernier. Commença alors une vie d’errance et de mendicité : tantôt il passait la nuit aux coins des rues, tantôt il fréquentait les clochards. En 1913, il est recueilli, à Vienne (en Autriche), dans un foyer pour jeunes orphelins. A sa majorité, il entra en possession de son héritage familial, le jour de son anniversaire.
    . Dès 1914, la guerre éclate. La France, l’Angleterre et la Russie se liguent contre l’Autriche. Le jeune Adolph s’engage dans l’Armée du Général Hindenburg, qui sera Président du gouvernement bavarois. Cette armée autrichienne sera contrainte de signer sa capitulation. Après avoir failli y perdre la vue, Adolph ne gagnera, dans cette guerre, que des galons… de Caporal. Et il en sort plus aigri. Car les vainqueurs, alliés et milices communistes, sèment la terreur, après la chute de la monarchie du Kaiser, l’empereur d’Allemagne. Les partis politiques se multiplient. Et Adolph est engagé, par un certain Meyer, comme informateur (agent secret), au sein du Parti Ouvrier Allemand dirigé par Anton Drexler. Au lieu d’y remplir sa mission, il en profite pour… s’y faire remarquer par ses dons d’orateur hystérique. Il est ovationné et adopté par ce parti. Hitler rédige et distribue des tracts contre les Juifs. Le gouvernement communiste tombe, remplacé par le Parti Ouvrier, devenu Parti National Socialiste, avec Hitler comme tête de file. Le futur potentat vient de trouver une porte d’entrée dans l’Histoire. Sa popularité grandit, de jour en jour, et des centaines de militants rallient son Parti. Conseillé par son ami, Hanfstaengl Hess, – le mari de sa Secrétaire et chercheuse de fonds pour le Parti, Helena -, il soigne son image en s’inventant une coiffure et en se taillant une petite moustache. Il crée l’emblème du parti : une croix gammée noire (dite Svastika) dans un cercle blanc, le tout entouré de rouge-sang. « C’est le signe de l’invincibilité », dira-t-il. Pour prendre la place de Drexler à la tête du Parti, il se brouille avec lui, le traite d’incapable, et exige de lui une démission publique. Et Drexler accepte, comme hypnotisé. Dès lors, Adolph Hitler prend le nom de Führer, et exige le salut du bras droit tendu en avant, la main ouverte, avec le cri de « Heil Spiegl ! ».
    (à suivre)
     

    Le Viator

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