Yanfolila : Elle croyait se faire fortune après avoir jouer un sale coup à un orpailleur

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    En visite privée chez une de ses amies, dame Bintou Traoré avait connu durant son séjour à Sélingué, un orpailleur traditionnel avec lequel, elle noua un amour propre comparable aux beaux jours moments d’un vrai couple de foyer. A Sélingué, elle se comportait comme étant l’épouse de A.D. Mais en réalité, dame Bintou Traoré avait tout planifié dans sa tête : se faire les poches à tout prix. Avec AD, elle pensait trouver la solution à sa pauvreté. Il a fallu de peu, pour qu’elle réussi son coup. Puisque le 17 septembre dernier, Bintou Traoré, avait réussi à piquer une de 400 000FCFA dans la chambre principale de A.D. Mais quand on a la bénédiction de ses parents, on ne tombe en désordre dans des coups bas. Et pour cause, A.D est parvenu à rentrer en possession de son argent. Quand à savoir comment ? Lisez notre article !

     Cette scène s’est produite dans une zone de production artisanale d’or dans la commune de Sélingué. Quand dame Bintou Traoré, qui serait une femme de maquis était allée rendre visite à une de ses amies, basée à Sélingué. De son séjour, elle connu le sieur A.D. Et Pendant près de cinq semaines, les deux nouveaux amoureux étaient devenus comme un bon couple de foyer. A tel point, que les camarades de A.D croyaient que dame Bintou Traoré était l’épouse de leur ami. Mais c’était sans compter avec les calculs de la femme de maquis, qui avait dû planifier sa stratégie afin de se faire les poches sur le dos du sieur A.D.

    Ainsi, le 17 septembre dernier, elle attendit que l’homme A.D s’absente de la maison pour tenter son coup. Selon des informations, AD était parti en brousse auprès de ses camarades orpailleurs en laissant dans un coffre bien caché, une importante somme d’argent. Croyant que l’homme n’allait pas revenir de si tôt, dame Bintou Traoré décida de passer à l’action. Sans hésiter, elle vida le coffre de A.D ne laissant qu’une maigre somme d’argent de 6000FCFA.

    Après son sale coup, Bintou Traoré a précipitamment pris la clef des champs, abandonna le domicile de A.D. Malheureusement pour elle, le véhicule qu’elle emprunta traîna longtemps dans le village. Et de retour chez lui, A.D constatait que son coffre était vide. Sans attendre de midi à 14h, il décida de retrouver coûte que coûte dame BT. Mais fort de cet adage de sage qui dit que : « qu’il n’est pas facile, que l’homme perde le fruit de sa sueur », un proverbe vérifié, puisque A.D alla trouvé dame BT dans un véhicule de transport en commun en partance pour Bamako.

    Séance tenante, il ordonna au conducteur de freiner, sous le prétexte que si ce dernier n’obéissait pas, il n’hésiterait pas à crever toutes les quatre roues de son véhicule. Celui obtempère et pose la question de savoir le pourquoi de l’agissement de AD. Surprise, sans que A.D ne s’explique, BT d’intimer au chauffeur de ne pas obtempérer. Mais finalement avec les conseils des autres occupants qui se trouvaient à bord du véhicule, le chauffeur du nom de Youssouf Sidibé décida de s’arrêter.

    Et dame BT de se mettre à mentir sur A.D, argumentant que celui-ci est son mari et qu’elle ne voulait plus de lui. Sans dire mot, A.D attendit qu’elle finisse de crier, avant de d’expliquer les vraies raisons de la faute commise par Bintou, qui n’est réellement pas son épouse. Plus précis dans ses propos, A.D donna le montant exact que cette dernière a volé dans sa chambre. A bord du véhicule se trouvait un enseignant répondant de Karim Sangaré. Ce dernier de demander alors à BT de se soumettre et de s’expliquer. BT n’a pu trouver d’arguments valables. C’est ainsi que les passagers du mini car l’ont obligé à se soumettre à une fouille. De cette fouille, il a été trouvé exactement sur elle, le montant indiqué par A.D, c’est-à-dire les 400 000FCFA.

    Et Bintou Traoré, de dire ceci : « Je te laisse partir avec mon argent, ma sueur. Mais c’est le bon Dieu qui te payera ». A.D qui était rentré en possession de son argent n’a rien dit de plus et à continuer tout bonnement son chemin.

    Par Zhao Ahmed A. Bamba

     

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