Les vols sont devenus monnaie courante ces derniers temps au Palais présidentielle du Mali où les motos disparaissent aussi facilement que les aiguilles, dans un passé encore récent. Et à moins qu’il s’agisse d’un banditisme de proximité, on peut en déduire que les voleurs profitent allègrement de forces dissuasives pour défier l’Etat jusque dans ses retranchements les plus infranchissables. Quoi qu’il en soit, il semble que le phénomène des motos est plus aujourd’hui plus préoccupante sur la Colline et absorbe plus les efforts des vigiles de la présidence que leurs missions habituelles. Tenez, la garde présidentielle à Koulouba, à la différence d’un passé encore récent, s’intéressent moins au contrôle des identités des visiteurs et autres usagers de l’administration présidentielle qu’aux moyens de transport par lesquels ils escaladent les hauteurs. Leur intérêt est en effet capté par la conformité des vignettes avec les engins. Non pas à l’entrée mais à la sortie du Palais comme si quelque part quelqu’un avait la certitude que l’endroit est à l’abri du danger que peuvent représenter les engins à deux roues. Les mêmes qu’on utilise pour la plupart des attaques terroristes au septentrion.
La Rédaction