Suite à une plainte du directeur exécutif de la Société Sodibaf-Limco portant sur un vol de pièces d’origine de marque Volkswagen, la Brigade d’Investigations Judiciaires, par un stratagème fondé sur une grande expertise, a pris en flagrant délit deux des employés de la société qui ont reconnu en partie les faits dès leur interpellation. Mais finalement, ils seront huit travailleurs de cette société à être présentés devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako, au sujet de cette affaire qui a causé un préjudice de 100 millions de francs Cfa à Sodibaf-Limco.
Depuis trois ans, la société Sodibaf-Limco a commencé à avoir certains problèmes dus aux agissements délictuels de certains de ses employés qui subtilisent les pièces automobiles de rechange d’origine et de marque Volkswagen, une des grandes spécialités de cette société. En plus, de nombreuses plaintes des clients ont été enregistrées suite à des réparations pour lesquelles des pièces ont été censées être remplacées.
Naturellement dans pareils cas, tous les suspects tentent de nier les faits en bloc, mais c’était sans compter avec la perspicacité des limiers de la Brigade d’investigations judiciaires qui ont piégé deux des employés au sujet desquels ils détenaient déjà des informations sures. En effet, l’électricien M.T. et le mécanicien S.B.K. seront pris en flagrant délit avec les pièces à conviction qui se trouvent actuellement sous scelles pour les besoins de la procédure judiciaire.
Dès lors, les investigations menées par le Commissaire Principal Hamadoun Bilal Traoré, Commandant de la Brigade d’Investigations Judiciaires; assisté par l’Inspecteur divisionnaire Papa Mamby Kéïta (L’Epervier du Mandé), chef de la section Cyber criminalité au sein de ladite Brigade, vont permettre d’en savoir davantage sur le mode opératoire utilisé par des employés indélicats pour puiser frauduleusement dans le stock de pièces automobiles de leur employeur, la société Sodibaf-Limco.
Effectivement, l’enquête a permis de découvrir que parfois les pièces sorties régulièrement du stock pour être montées sur les véhicules des clients disparaissaient mystérieusement. Elles étaient tout simplement volées lorsque le mécanicien devant les monter se trouvait sous le véhicule pour y travailler. Mais la hiérarchie n’en a jamais été informée car la situation se gérait entre eux, les employés. D’ailleurs, selon des aveux de l’un d’eux, ses collègues lui avaient demandé de ne jamais s’en ouvrir à la direction de la société, encore moins de le dire à qui que ce soit. C’est peut-être pour cette raison que dans pareils cas, ils se débrouillaient pour faire semblant d’avoir changé les mauvaises pièces et les clients qui s’en rendaient compte se plaignaient très souvent que les pièces de leur véhicule n’ont pas été changées lors de la réparation ou celles qui ont été montées sont défectueuses.
Sans compter que des clients ont eu à révéler au directeur de la société qu’il y en a parmi ses travailleurs qui les approchent pour leur proposer des pièces de rechange à des prix de loin plus bas que ceux proposés par la société.
Au préjudice financier qui atteint, selon la direction de la société, 100 millions de nos francs, il faut donc ajouter un préjudice moral inestimable du fait de la concurrence déloyale exercée par des employés de la société.
Suite aux investigations, huit employés de la société, gardés à vue en raison des indices graves et concordants de nature à motiver leur inculpation, ont été conduits devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako.Deux d’entre eux sont de nationalité togolaise. Il s’agit de K.K. formateur automobile âgé de 42 ans et M.K. âgé de 44 ans, mécanicien. Tous les autres sont de nationalité malienne: M.T. âgé de 40 ans, électricien; S.B.K. âgé de 34 ans, mécanicien; S. K âgé de 55 ans, mécanicien; O.B. âgé de 30 ans, Assistant magasinier; G.T. âgé de 32 ans, réceptionniste; A.B. âgé de 37 ans, lui aussi réceptionniste.
Notons que malgré les indices graves et concordants qui ont motivé leur déferrement devant le Parquet, ils bénéficient encore de la présomption d’innocence et seul donc le Tribunal est en mesure de juger de leur culpabilité.
Affaire à suivre !
A.B. HAÏDARA
Allah Akbar “”ses collègues lui avaient demandé de ne jamais s’en ouvrir à la direction de la société, encore moins de le dire à qui que ce soit. C’est peut-être pour cette raison que dans pareils cas, ils se débrouillaient pour faire semblant d’avoir changé les mauvaises pièces et les clients qui s’en rendaient compte se plaignaient très souvent que les pièces de leur véhicule n’ont pas été changées lors de la réparation ou celles qui ont été montées sont défectueuses.”” c’est triste cette histoire. tellement qu ils sont cupides, égoïstes nombrilistes ils n’ont même pas pensé à l’état de santé de la main qui les nourrissait. les clients vont arrêter de venir parce que la société n’est pas fiable sachant que le direction n’est pas au faut des trafics qui se réalisent dans leur atelier. EN cas de diminution de client , ces employés hypocrite , vont commencer à dire au patron , non avons moins à moins de client. cet argent ne leur servira à rien.
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