Vol de motos à Bamako : Un journaliste aspergé avec du gaz lacrymogène puis volé

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    Vols de motos, crimes crapuleux et braquages se multiplient ces derniers mois dans notre pays malgré l’état d’urgence. Peu nombreuses et sans grands moyens, les forces de l’ordre semblent débordées par des malfrats souvent mieux organisés et mieux équipés qu’elles. Aucun d’entre nous n’est à l’abri du phénomène. Ces derniers mois, un sentiment d’insécurité grandissant règne à Bamako, la capitale, et dans d’autres villes du pays.

    Ainsi, tôt le matin du samedi 15 juin 2013, notre confrère du journal «Le Républicain», Aguibou Sogodogo, a été victime d’un vol. Il se rendait au quartier-général du parti Yéléma afin de prendre la route pour une mission à Ségou. Non loin de la brigade fluviale, il fut rattrapé par deux bandits qui l’ont aspergé copieusement de gaz lacrymogène avant de prendre sa moto et son ordinateur portable. Malgré les cris de détresse, aucun élément  de la brigade fluviale n’est venu à sa rescousse. Il est temps qu’on se pose des questions sur l’importance et le rôle de nos hommes en uniforme. De nos jours, les divorcés sociaux font la pluie et le beau temps à la barbe de tout le monde. De quoi demain sera fait s’il est impossible de traverser notre capitale sans peur ? En un mot, les braquages et autres crimes se multiplient dans notre pays. Les villes sont devenues depuis quelques temps la cible de ces hors-la-loi qui profitent de n’importe quelle situation pour dérober les populations.

    L’insécurité n’épargne personne. La recrudescence actuelle des actes criminels s’expliquerait par l’émergence de réseaux de malfrats mieux organisés. Il est pourtant important que des mesures soient prises pour contrer la furia dévastatrice de ceux-là qui sèment la terreur et la psychose au sein de la population. Ce n’est qu’un secret de polichinelle que d’affirmer encore aujourd’hui que ceux qui ont la moto en bon état «Djakarta» ne peuvent pas sortir tôt le matin. L’insécurité à Bamako a pris une autre tournure avec cette nouvelle stratégie des bandits qui terrorisent les usagers de la route, les blessent à mort.
    Destin GNIMADI

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    1 commentaire

    1. cher journaliste ce phenomene est du par manque de port de casque et de s’armer.
      Il est important que chacun ayant son propre arme pr se defendre.
      Nos policiers et porteurs d’uniforme sont etat d’urgence c’est à dire pas de service et chacun pour soit dieu pour tous.
      Merci.

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